Et, oh my God, comme c’était bien !!! Bon certes, dans la salle de concert aux 2/3 remplie (ou 1/3 vide diront les mauvaises langues) de l’Amphithéâtre 3000 de la Cité Internationale de Lyon, la moyenne d’âge devait graviter autour de 60 ans rien qu’en dimanches, et où que je regardasse (???) du haut de ma place de pauvre dans les gradins, il n’y avait que tignasses grisonnantes ou absentes. Mais en fait, comme sur la scène !!! C’est à la limite plus moi et les quelques gamins connaisseurs qui étions déplacés dans ce décor !
Putain, y’avait John Lennon au concert de Ringo !!!
(Monsieur, si vous vous reconnaissez, merci, simplement, d’exister. Si y’en avait plus des comme vous, je suis sure que la Terre irait mieux…)
Après une première partie assez lamentable qui ne devait avoir pour but avoué uniquement d’empêcher les vieux de s’endormir avant l’arrivée de Richard, le All Starr Band est enfin arrivé, Ringo avec lui, tout svelte, moulé dans son slim noir et dans un T-shirt skinny noir avec une étoile rouge devant (je veux le même…) !!! Rhâ lovely !!!
Richaaaaaaarrrrrd !!!
En ouverture, on a eu « It don’t come easy ». Excellent titre qui fait un très bon début, mais qui mériterait d’être rejoué à chaud pour prendre plus d’ampleur. A défaut de celle d’hier, je te mets la version du « Concert for Bengladesh ».
Bon, je vais pas tout détailler chanson par chanson, va voir la set-list sur yellow-sub.net. Je te causerai seulement de celles qui m’ont marquées, comme par exemple « Hang on Sloopy », le tube planétaire des McCoys, interprété brillamment par leur leader Rick Derringer. Comme ça envoyait du lourd !!! Tu peux pas t’empêcher de faire les choeurs avec ta voix de fausset, tout en secouant la tête comme Richard à la grande époque. Seulement, avec les cheveux courts comme moi (ou comme lui), ça le fait moins, mais on s’en fout ! Je te mets une vidéo équivalente à ce qu’on a eu hier.
Comme autre sucrerie mélancolique kitschissime à l’architecture capillaire destructurée, on a eu droit à « Broken Wings » par Richard Page de Mr Mister. Comme à chaque fois que c’est un bassiste qui chante, c’est hyper technique, et là, quand tu mates de près Gregg Bissonette à la batterie, pour peu que tu aies seulement essayé d’en jouer un jour (pendant 5 ans en ce qui me concerne…), tu pleures.
Passons maintenant à Monseigneur l’Albinos Dégingandé, le Grand Echalas du Sax, le Monster du clavier portatif, j’ai nommé Edgar Winter, le frère de Johnny que je devrais aller voir en concert en novembre. Ce type est génial. Multi-instrumentiste (sax’, clavier, batterie à laquelle il nous a fait un putain de duo de dingue avec Bissonette avec des baguettes qui s’allument au bout -je veux les mêmes !!!), une voix blues rocailleuse qui sent le désert texan, une dégaine de Hell’s Angel, il nous a gratifié d’une version hallucinante de « Frankenstein », son tube nomebeurouane. Pour que tu te rendes compte de ce que tu as raté, voici une vidéo du concert du All Starr Band à Paris. On a eu droit à exactement la même chose hier soir, ça varie pas d’un iota !