Toad on the Road: le Lot #2 Cahors-St Cirq Lapopie

Après s’être cognés des dénivelés dignes des meilleures courses de KV (kilomètre vertical, va voir chez Mlle Carolinepour en savoir plus) à Rocamadour et au gouffre de Padirac, nous nous sommes rendus à Cahors histoire de calmer un peu le jeu.

Mais nous ne nous sommes pas attardés en ville, Monlolo ne voulant voir que le Pont Valentré, qui le fait rêver depuis qu’il est tout petit et qu’il le voyait sur les timbres qu’il collectionnait. Puis plus grand, il a entretenu cet intérêt architectural et historique en contemplant béatement les reproductions de ce magnifique pont fortifié du XIVème unique en France sur les étiquette de bouteilles de Cahors.

 

Nostalgie, quand tu nous tiens…

 

Après avoir « légèrement » galéré pour trouver le pont, malgré une carte, un GPS et des panneaux (à croire que la chaleur et le miroir de la chambre d’hôte nous avaient un peu brouillé l’esprit…) (va voir ici si tu as raté la part #1), nous avons enfin pu contempler ce joyau de l’architecture défensive militaire fluviale.

Sérieux, ça pète.

Et en plus, à ses pieds, sur les berges, il y a des vignes dont tu peux bouffer les raisins (vouivoui, j’ai demandé aux mecs qui les entretenaient).

Aussi, dessous le pont, il y a une écluse.

Tu peux pas savoir comme ça m’a excitée, cette affaire.

Du coup, j’ai pas pu me contrôler, je me suis assise sur une bite inconnue (et même que Monlolo, qui est très compréhensif, a pris des photos… regarde…)

 

 

Euh… sur une bitte, plutôt…

D’amarrage, même…

Ben oui, que veux-tu, ça m’excite, les écluses.

C’est pas pour rien que ça désigne le nom du sexe de la femme en portugais (on prononce « l’éclouche »).

Ah, tu savais pas ?

Ben oui, car c’est par là « qué les péniches y pachent… »

[…]

Ca y’est, pigé ?

Bon. T’as le droit de la ressortir, celle-là, y’a pas de copyright dessus.

Bref.

Et il faut dire aussi que Monlolo venait de sortir son gros zoom et de me le coller presque sous le nez.

 

 

 

 

« Oh oui, Monlolo, prends-moi encore et encore dans toutes les positions avec ton gros zoom !!! », aurais-je pu lui crier, à l’instar du Pont Valentré.

 


 

 

Après ce safari photo digne de l’Agence Magnum (celle où officiaient Capa et Cartier-Bresson, hein, pas celle du grand sauc’ moustachu à la Ferrari rouge…), nous nous sommes évidemment arrêtés à un troquet au bord de l’eau pour nous rafraichir le gosier, avant de reprendre la route en direction de St Cirq Lapopie.

Comme on n’a pas beaucoup de sous, on s’est arrêté pique-niquer sans niquer à Vers, un petit bled sur la route possédant une sympathique aire de détente ombragée au bord de la rivière éponyme, au pied de ruines bien mignonnes. Bon plan si tu fais comme nous.

Puis nous avons sillonné dans les gorges du Lot jusqu’à arriver au somptueux village de St Cirq Lapopie, un des plus beaux villages de France à l’appellation non usurpée. Il s’accroche à la falaise comme des morpions à une paire de balloches, mais c’est quand même plus joli.

 

 

 

Au niveau pratique, en voiture, il faut monter tout en haut du village pour se garer (pas simple compte-tenu de la foule en pleine saison), puis redescendre à pied vers le village.

 

Et là, ce n’est qu’enfilade de petite ruelles pavées, de maisons en pierres toute plus charmantes les unes que les autres défiant les lois de la gravité, pour la plupart occupées par des échoppes d’artisans plus ou moins locaux comme dans tous les lieux touristiques. Les Plus Beaux Villages de France, on en a visité un paquet (une douzaine au bas mot) et je dois bien avouer que celui-là tient le haut du pavé (forcément). Dans le Guide du Routard, ils le placent à juste titre à égalité avec Conques.

Par contre, je ne te cache pas qu’il est très difficile d’y faire des photos convenables compte-tenu de l’étroitesse des lieux et du monde qu’il y a.

Je te remets donc une photo globale.

 

 

Après avoir monté et descendu sans cesse, nous nous sommes forcément arrêtés boire un coup dans un bar avec une tonnelle, où on a pris un grand coup de masse derrière les oreilles, genre 7 euros pour un demi et un sirop d’orgeat… Sache-le, quoi !

Nous avons enfin repris la route pour renter à la chambre d’hôtes (avec son grand miroir au-dessus du lit…) à Gramat via Cabrerets et Espédaillac, traversant par le milieu le magnifique Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, nous délectant des paysages grandioses et changeants de ce magnifique département.

Personnellement, je préfère les paysages de causses, avec les champs de cailloux, les chênes rabougris et des gros glands partout, alors que Monlolo préfère les gorges profondes…

Chacun son truc, après tout.

Et vaut peut-être mieux ça que le contraire !!!

 

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