Ha ha, je te vois venir, toi…
« Ouiiiiiii, cette Crapaude, c’est vraiment une grosse dépravée qui ne parle que de cul, et aujourd’hui, elle va nous parler d’une pratique sexuelle hyper agréable dégoutante avec la langue !!! »
Eh ben même pas, tu vois. La fête des chattes de blogueuses, c’était dimanche, et oui, Monlolo ne m’a pas oubliée.
Non, la cuniculiculture, c’est l’élevage des lapins domestiques.
Car quand j’étais petite, j’avais un lapin. Une lapine, même. Elle s’appelait Perrine. Je l’avais appelée comme ça car à l’époque, mon maître d’école nous avait fait apprendre la fable de La Fontaine « Perrette et le pot au lait » que j’avais adorée (surtout le coloriage imprimé à la ronéotype qu’il nous avait donné pour illustrer notre cahier de poésie) (j’adorais la ronéo, surtout respirer les vapeurs d’alcool…)
Et puis Perrine la Lapine, je trouvais que ça sonnait bien.
Elle était belle, ma Perrine, toute grise avec de beaux yeux expressifs, des longues oreilles toutes douces que je pouvais caresser des heures durant… Je m’occupais bien d’elle, la brossais, lui coupait ses griffes (mais pas ses dents, ça allait, on était à la campagne, elle avait une nourriture bien équilibrée et adaptée à son statut de rongeur).
On faisait des parties de cache-cache endiablées, c’était vraiment trop rigolo. Je précise quand même que ce n’était pas un lapin bionique, donc c’est elle qui se cachait et moi qui la trouvais, pas l’inverse…
A l’époque, c’était plus tranquille d’avoir un lapin d’intérieur, car à part la télé, y’avait pas beaucoup d’appareils électriques, donc peu de fils à ronger. J’imagine bien aujourd’hui comme les lapins doivent s’éclater !!!
Mais malheureusement, tout à une fin, et un jour, ma Perrine rendut l’âme…
J’étais quand même vachement triste, alors, pour me remonter le moral, ma maman, qui est une cuisinière hors-pair, m’a préparé un petit quelquechose pour me consoler…
Bye Bye Perrine…
… Hello Terrine !!!
Alors, pour faire une terrine de lapin, il te faut:
– 400 g de lapin
– 1 kg de porc (un peu gras)
– de la barde
– 4 gousses d’ail
– 4 beaux oignons
– 3 oeufs
– 12,5 cl de lait
– 25 g de sel
– 1 cuillère à soupe de poivre
Tout d’abord, tu tues le lapin (ne pas attendre qu’il meure de mort naturelle, un pâté à la myxomatose, c’est pas terrible). Ou alors, tu peux l’acheter déjà mort, ça marche bien aussi.
Tu le désosses totalement, et tu gardes les abats.
Tu coupes le porc en lanières.
Tu haches le lapin (pas trop finement), puis tu le réserves.
Pareil avec le porc.
Tu bats les oeufs (sadique…) puis tu y ajoutes l’ail et les oignons hâchés.
Tu rajoutes le lait, le sel et le poivre.
Tu mélanges l’ensemble avec la viande puis tu hâches le tout plus finement (pas trop non plus, c’est pas de la mousse, qu’on veut !).
Tu bardes la Perrine – euh… la terrine… – puis tu la remplis de la préparation.
Tu fais cuire de tout au four au bain-marie à 180°C (th 6) pendant 1h45.
Tu laisses bien reposer après la cuisson, et dès que c’es bien refroidi, tu laisses au moins 1 jour au frigo avant de déguster.
Voilà !
C’était ma participation conjointe :
– à la fête des animaux de blogueuses sauf les chats qui ont eu leur propre fête dimanche 23 octobre et que ça a rendu les autres animaux de blogueuses jaloux initiée par Métaux Lourd;
– aux mercredis gourmands d’Anne-Laure T.
Comment ça, je suis une horrible salope méchante sans coeur ?
Penses-tu…
Tout ce récit est fictionnel !!! Je n’ai jamais eu de lapin domestique quand j’étais petite !!! Mais j’ai pas pu m’empêcher, l’occasion était trop belle…
Par contre, les lapins, je les bouffe en terrine, en pâté, en civet, au vin blanc… et ça, c’est pas de la fiction !!!