La fiancée de Frankenstein

« Les cicatrices nous rappellent d’où on vient.

Elles n’ont pas à nous dire où on doit aller. »

Cette maxime, dont je ne connais pas l’auteur, que j’ai simplement entendu dans un épisode d' »Esprits Criminels », me parle particulièrement, à moi, l’espèce de fiancée de Frankenstein avec mes balafres en pagaille sur le bide, dont la principale allant du sternum au pubis qui comptait pas moins de 40 points de suture.

Cicatrices, mémoires de mes différents problèmes de santé, de mes opérations, et de la naissance de Crapouillette.

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Cicatrices qui tiraillent, qui témoignent, qui sont comment autant de marqueurs indélébiles des épreuves de ma vie.

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Cicatrices, physiques et psychologiques, qui indirectement, conditionnent ma vie quotidienne. Qui vont m’obliger à changer de métier, à laisser celui de maîtresse d’école pour me reconvertir dans un poste administratif, avec passage de concours et tout le tintouin, et un million d’incertitudes à la clef.

Cicatrices, qui, même si elles n’ont pas à me dire où je dois aller, me le chuchotent en permanence dans le creux de l’oreille, petite voix insidieuse que je dois écouter malgré moi…

Cicatrices, compagnes d’infortune, faisant partie de moi…

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Tout ça pour dire que c’est ce que m’a inspiré l’article de Val, rencontrée au détour de chez Anne-Laure T.

Val du blog « Chez moi comme chez vous » ou encore « Mozzarelle and Co » (et tu connais mon amour pour la Mozzarella… Non ??? Bien clique ici, tu verras !), qui organise un concours pour fêter son quatranblogniversaire, et qui nous fait gagner ça :

Concours pour lequel il fallait faire un article avec une citation qui nous parle vraiment.

Concours léger, avec un livre rigolo à gagner, et qui pourtant a mis le doigt sur ce qui me chiffonne en ce moment : j’en ai marre, j’ai envie de tout plaquer, notamment à cause d’incapables oeuvrant à l’Eduknat, de deux personnes haut-placées au service médico-social des personnels, censées m’orienter et m’aider à me reconvertir, à bâtir un nouveau projet professionnel, autant dire un nouveau projet de vie, et que ne sont que des caricatures ambulantes du fonctionnaire glandeur de mes fesses !!!

Genre, lundi, à 10h25, je reçois un coup de téléphone de leur part, me disant qu’ils commençaient à se faire du soucis de ne pas me voir arriver à notre rendez-vous de 10h.

Rendez-vous dont j’ai reçu la convocation ce lundi même, au courrier de 11h, pendant que j’étais en train de me prendre la tête au téléphone avec eux, car ce sont de purs glandeurs de mes deux si j’en avais comme ma tante !!!

Tu vois le genre, quoi. On avait convenu de plein de choses lors de notre dernier entretien en févier, et là, non, ils ne s’en souviennent plus, ils ne m’ont jamais dit ça… Du coup, je ne sais même pas où je vais me retrouver à la rentrée, ce que je vais faire, ce que je dois faire…

Résultat : ça m’énerve, je suis énervée, ces deux cons m’ont gâché mes débuts de vacances…

Mais d’un autre côté, rhâ putain ça fait du bien de pouvoir gueuler un bon coup !!!

Alors je remercie Anne-Laure T. et Val de m’avoir permis de me défouler par le biais de ce concours !!!

Bises, les blogpotes, je vous laisse, j’ai un Tour de France à aller voir passer !!!

(ômaillegode, un bataillon de cyclistes bronzés, imberbes, sveltes et musclés…)

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Alors, mon cycliste, il a rien à envier à vos rugbymen, hein ???!!!

12 réflexions au sujet de « La fiancée de Frankenstein »

  1. LOOL pourquoi ta dernière phrase m’interpelle?? :p

    bon…je te souhaite tout plein de courage pour la suite mais je ne suis pas inquiète, tu es une battante 🙂

    bises ma Crapaude

    • La battante, elle fatigue un peu, là… Mais bon, je vais prendre le taureau par les cornes (à défaut d’en p(r)endre 2 par les couilles…) et ça va le faire !
      Bon, hein, sinon, mon cycliste ?

  2. J’aime la citation et j’aime ce billet, mais je préfère QUAND MÊME les rugbymen ! :p
    Et dire que j’étais en train de songer à passer le capes et/ou le crpe, tu m’encourages pas !!! On échange nos boulots pour la rentrée ? (Suis webmaster éditorial, c’est cool, mais mal payé, pas stable et puis y’a pas beaucoup de vacances…)
    Bon billet en tout cas ! Et bon courage, surtout !
    Bises Mme Grenouille !

    • Hi hi, mais si, passe le CRPE ou le CAPES, l’enseignement est quand même un beau métier… Dur, certes, pas toujours gratifiant, mais intéressant et riche (pis la paie est correcte, quand même, vu la quantité de vacances ^^) Mais je n’arrive plus à l’exercer, c’est vraiment con…
      Merci pour ton mot, à bientôt 🙂

  3. Les cicatrices… Les éprueves d’une vie qui font qu’on NE DOIT PAS OUBLIER ou qu’on ne peut pas. Je ne sais pas ce qui est mieux. Les deux peut-etre. En tout cas, si t’as pu te défouler, c’est déjà ça, je suis désolée la Crapaude… En plus, je viens plus trop sur la blogo, alors je me trouve con.

    Je t’embrasse toi et la fesse droit du rugbyman cycliste à poils.

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