Je est un autre #1

J’emprunte cette formule à Arthur Rimbaud, car la crapaude est multiple.

Certes, elle patauge allègrement ici, dans sa Mare, mais parfois, elle aime à se réfugier dans sa bibliothèque pour se livrer à quelques Marelivraudages, et d’autres fois dans son boudoir pour faire sa Beautysta Nullista.

Bon allez, j’arrête de parler de manière sybilline et comme Alain Delon.

Pour résumer, chaque dimanche, je te ferai un petit récapitulatif de ce qui s’est passé sur mes trois blogs (oui, hein, c’est pas comme si je n’y arrivais pas avec un seul !)

Allez, en voiture Simone !

(c’était ma Mémé et elle me manque, alors on dirait que c’est un hommage)

Cette semaine, dans la Mare…

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Dans Marelivraudages, ma bibliothèque…

Dans mon boudoir de Beautysta Nullista…

  • ben j’ai rien fait, je suis restée moche, mais je me suis lavée, quand même…

Bon, ce premier rendez-vous est un peu maigrichon, j’espère qu’il s’étoffera au fur et à mesure !

Sur ce, je te souhaite un bon dimanche en bonne compagnie :

  • de celle d’Arthur ;
  • et de la mienne en cliquant sur les liens ci-dessous (bah oui, je fais ma pub !)

La Mare d’Arsinoë la Crapaude

moi

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Et voici enfin « La Lettre du voyant » de Rimbaud d’où est extraite la formule « Je est un autre », lettre écrite à Paul Demeny (un autre poète, tombé dans l’oubli, lui…) où il expose sa vision de la modernisation de la poésie.

[…] D’Ennius à Théroldus, de Théroldus à Casimir Delavigne, tout est prose rimée, un jeu, avachissement et gloire d’innombrables générations idiotes : Racine est le pur, le fort, le grand. — On eût soufflé sur ses rimes, brouillé ses hémistiches, que le Divin Sot serait aujourd’hui aussi ignoré que le premier venu auteur d’Origines. — Après Racine, le jeu moisit. Il a duré deux mille ans !

Ni plaisanterie, ni paradoxe. La raison m’inspire plus de certitudes sur le sujet que n’aurait jamais eu de colères un jeune-France. Du reste, libre aux nouveaux ! d’exécrer les ancêtres : on est chez soi et l’on a le temps.

On n’a jamais bien jugé le romantisme ; qui l’aurait jugé ? les critiques !! Les romantiques, qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l’œuvre, c’est-à-dire la pensée chantée et comprise du chanteur ?

Car Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. Cela m’est évident : j’assiste à l’éclosion de ma pensée : je la regarde, je l’écoute : je lance un coup d’archet : la symphonie fait son remuement dans les profondeurs, ou vient d’un bond sur la scène.

Si les vieux imbéciles n’avaient pas trouvé du Moi que la signification fausse, nous n’aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui, depuis un temps infini, ! ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse, en s’en clamant les auteurs ! […]

Ah ça, il l’a dépoussiéré, le mammouth !

Allez, bon dimanche !!!

6 réflexions au sujet de « Je est un autre #1 »

  1. Dans mon agitation de fin-janvier-février j’avais loupé le démarrage à part de ton côté beauty !! Voilà qui est rattrapé 🙂

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