Eurekâ !!!

Comme tu le sais si tu suis plus ou moins mon blog et/ou supporte mes babillages intempestifs sur Facebook, cela va faire presque un mois que je suis en arrêt maladie.

Je suis épuisée, je chope cochonnerie sur cochonnerie, et surtout, SURTOUT, j’ai mal partout, et notamment au ventre. J’ai récemment pu sentir le moindre centimètre des quelques six mètres de boyaux emberlificotés dans ma panse. Je peux appuyer sur n’importe quelle partie de mon abdomen, j’ai mal là, là, là, là, là, là, là et encore là.

Donc j’ai mal là, là, là, là et encore là (sauf à l’estomac car j’en ai plus ^^)

Les toubibs, généraliste ou spécialistes, ne savent pas ce que j’ai (même si ça n’a pas l’air grave), et je vais devoir passer toute une batterie d’examens plus ou moins invasifs par en haut ou par en bas pour trouver le pourquoi du comment.

J’en discutais encore avec Monlolo, tout à l’heure, gestes à l’appui pour bien lui montrer où ça me blessait, quand, soudain, il a trouvé la solution !!! D’une simplicité, d’une limpidité tellement évidentes… qu’il me l’a énoncé de la formule lapidaire suivante :

« Ouais ben en gros, t’as mal au doigt, quoi… »

PS : merci Coluche !!!

Little Miss Meteor

Tu connais l’histoire de la crapaude qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ?

Mais si, la fable de la Fontaine, là !

Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
– Nenni. – M’y voici donc ? – Point du tout. – M’y voilà ?
– Vous n’en approchez point. ». La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

Eh ben ça, c’est moi depuis quelques temps.

Tu le sais peut-être ou pas, je n’ai plus d’estomac depuis 8 ans, suite à quelques vicissitudes de cette chienne de vie.

Depuis, je jongle entre divers malaises et diverses manifestations plus ou moins douloureuses, sonores et/ou odorantes de mon abdomen.

Amies de la poésie, amateurs de la Fontaine égarés, bonjour, au fait.

Cela étant, l’autre jour, en allant au travail, presque au bout de l’heure de route quotidienne qui me mène à mon %#&¤$% de job de merde, j’ai fait un gros malaise au volant, un « pas comme d’habitude », si bien que j’en ai été verte de peur bleue. Ca s’est reproduit plusieurs fois les jours suivants, le tout accompagné de douleurs, et surtout de la sensation d’être une bonbonne de gaz.

Mon corps mutilé bizarroïde réagissant toujours étrangement, mon médecin, Gregounet, yeux polaires, barbe de 3 jours, a décidé de laisser le temps à mes tripes probablement irritées de reprendre leur forme et place initiales (oui, je suis comme feu le Concorde, à géométrie variable).

Mais.

Ils n’en ont rien fait, ces petits saloupiauds de boyaux, et je ne me sors pas les doigts du derche (au sens propre, sale et figuré)

(non, cet article n’est MÊME PAS sponsorisé par Préparation H)

(♪ Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe ♫)

Du coup, j’ai profité de ma visite mensuelle à l’hosto pour recharger mon corps en anticorps (oui, ça non plus, j’en ai pas) (ni de rate, ni de duodénum, d’ailleurs) pour parler de mes soucis à l’infectiologue de service ce jour-là.

Après moults oscultations et palpations, elle me dit :

– Vous mettez au risée.

– … pardon ???

– Vous mé-té-o-ri-sez.

– Aaahhh ! Euh, et ça veut dire quoi ?

– Vous avez d’importantes poches de gaz dans les intestins. Je vous prends rendez-vous avec mon confrère gastro-entérologue afin qu’il découvre la cause de ceci.

Mon gastro-entérologue, c’est un pur canon, avec une prestance et une classe folle. Pile l’archétype du médecin dans les séries américaines. Je te dis pas comme c’est commode de lui expliquer les yeux dans les yeux tes problèmes de crotte. Sérieux, j’imagine même pas s’il avait choisi la gynécologue comme spécialté…

Mais je mégare.

Donc, une fois la toubib partie, j’ai cherché « météorisation » sur Wikipédia.

Hop :

Meteorisation

Bien bien.

Voilà voilà.

Nous avons donc la preuve de ce que moi-même et d’autres soupçonnions depuis un bon bout de temps :

je suis une-GROSSE-VACHE !!!

Filtre magique à la bave de crapaude #1 : contre la toux sèche

Y’en a qui appellent ça aussi des remèdes de grand-mères, c’est selon…

Personnellement j’en ai deux (comme ma tante) qui fonctionnent du feu de dieu, qui n’ont pas été transmis de mon Père en mon Fils (m’embrouillerais-je les majuscules et les possessifs ?), mais par la grâce du Saint-Ternette.

Le premier, c’est pour calmer la toux sèche, notamment celle des enfants, et le second, c’est pour soulager les engelures aux pieds.

Les deux ont été testés et approuvés par moi-même, puis par mon armée de cobayes dociles (tu me vois bien, là, en maîtresse du monde ?) (bon, c’est pas gagné, la bataille va être rude pour déloger Dark Gally…) (en plus, elle est dark, elle fait peur…) (tu vas me dire, moi, je suis verte, comme Hulk… Gnark gnark gnark…)

Bref.

Aujourd’hui, je vais te livrer le secret du premier, mon philtre, mon arme anti toux sèche…

Source: etsy.com via Deena on Pinterest

.

Il faut savoir que la toux sèche, notamment celle des enfants, est souvent provoquée par l’irritation de la gorge, provoquée elle-même par l’écoulement des sécrétions nasales à l’intérieur de celle-ci.

(attassion, chuis pas toubib, hein, même si j’ai fait médecine du côté des malades. Donc rien ne vaut une consultation chez le doc, mes petits trucs c’est pour soulager ponctuellement)

Pour prévenir cette toux sèche, il faut surtout laver le nez avec du sérum physiologique, ou alors grâce à des pshitts à l’eau de mer (ici, on a adopté tout la gamme Physiomer) (je te rappelle que tu es ici sur un tout petit blog non influent garanti non sponsorisé à 100%).

Mais parfois, ça ne suffit pas et toi-même / ton conjoint / ton enfant / ton chat / ton chien / tes hamsters / tes piranhas domestiques / tes phasmes – rayez les mentions inutiles – toussez comme un tubard.

Et bien entendu, la toux sèche se manifeste surtout la nuit, et c’est encore pire, car même si c’est pas toi qui tousse mais les autres, tu ne dors pas quand même.

(t’façons, c’est bien connu, l’enfer c’est les autres, merci Jean-Paul)

Comme je suis la bonté incarnée avec une grandeur d’âme incommensurable, je vais te livrer mon secret…

Mon philtre magique…

Déjà, il te faudra aller nue, dans les bois, par un soir de pleine lune, cueillir quelques plosses que tu dégusteras sur la tête coupée d’une jeune vierge sacrifiée au préalable.

Oups, excuse, je me trompe de recette…

Voilà la bonne…

Tu prends un oignon, tu le coupes en deux, tu le mets dans une petite assiette, et tu le poses vers la tête du tousseur.

Voilà, c’est fini !!!

Résultat garanti à quasiment 100%, testé et approuvé par : moi, Monlolo, Crapouillette, mon collègue de travail et sa femme, des blogpotes… Si si, regarde !

Remede oignon

Bon, juste un petit truc…

L’oignon, vaut mieux le poser quand la personne (notamment l’enfant) dort déjà, parce que ça coince un peu et ça peut l’empêcher de s’endormir…

Après, toujours d’expérience, si tu te réveilles le matin avec une envie de kebab, c’est normal aussi.

Après, ça peut déclencher des envies de sodomie chez certaines personnes, mais là, je ne réponds plus de rien.

Bref, sur cette petite conclusion parfaitement distinguée tout à fait dans l’esprit du blog, je te laisse, faut que j’aille faire le plein d’oignons.

(pour faire de la soupe, enfin… pffff…)

A bientôt pour le philtre magique contre les engelures !!!

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Le bulletin de santé

C’est un fait : j’ai une santé de merde.

En résumé : plus de rate, plus d’estomac et un déficit immunitaire.

L’un dans l’autre (oh oui…) ça fait beaucoup.

Et quand je chope une merdouille pour le moins commune pour le commun des mortels, ça devient vite l’escalade dans la spirale ascendante vers le Mal, comme en ce moment par exemple.

Rhâ-gnagna, quoi…

Cela dit, si le moral n’est évidemment pas toujours au beau fixe, loin de là, il y deux-trois choses qui me permettent de tenir le coup.

1- Ma famille, toujours fidèle ;

2- Ma capacité à tout tourner en dérision, parce que selon le vieil adage du « Barbier de Séville » de Beaumarchais : « Je m’empresse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer. » ;

3- La musique.

Et dans cette dernière catégorie, il y a une chanson particulièrement qui se prête bien à la situation. Elle est de Brassens, le GRAND Georges Brassens, que j’aime tellement et tiens en si haute estime que je ne trouve même pas les mots pour lui rendre un hommage dithyrambique.

Car, si moi je prends un malin plaisir à te concocter, ô fidèle Lecteurtrice, de modestes articles à la con pour me moquer de ma santé, lui en a fait un chef d’oeuvre, que je te livre sans plus attendre.

J’ai perdu mes bajou’s, j’ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d’une façon si nette, si soudaine,
Qu’on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d’Esculape et le laisse baba.

Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou’nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.

Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu’on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir’ la santé,
Je m’avance et je cri’ toute la vérité.

Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j’ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C’est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d’autres, j’ai pas la mémoire des noms.

Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C’est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut’,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Qu’on me comprenne bien, j’ai l’âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j’en ai’ le talent, le géni’, loin s’en faut !
Pas une seule encor’ ne m’a crié  » bravo ! « 

Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
A m’donner du bonheur une dernière fois.

C’est beau, c’est généreux, c’est grand, c’est magnifique !
Et, dans les positions les plus pornographiques,
Je leur rends les honneurs à fesses rabattu’s
Sur des tas de bouillons, des paquets d’invendus.

Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesse’ au peuple ainsi qu’à vos intimes,
On peut souvent y lire, imprimés à l’envers,
Les échos, les petits potins, les faits divers.

Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Du boudoir de ces dam’s, des râles et des plaintes,
Ne dites pas : « C’est tonton Georges qui expire « ,
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent.

Et si vous entendez crier comme en quatorze :
« Debout ! Debout les morts !  » ne bombez pas le torse,
C’est l’épouse exalté’ d’un rédacteur en chef
Qui m’incite à monter à l’assaut derechef.

Certe’, il m’arrive bien, revers de la médaille,
De laisser quelquefois des plum’s à la bataille…
Hippocrate dit :  » Oui, c’est des crêtes de coq »,
Et Gallien répond « Non, c’est des gonocoqu’s… « 

Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu’un bon chrétien pardonne,
Car, s’ils causent du tort aux attributs virils,
Ils mettent rarement l’existence en péril.

Eh bien, oui, j’ai tout ça, rançon de mes fredaines.
La barque pour Cythère est mise en quarantaine.
Mais je n’ai pas encor, non, non, non, trois fois non,
Ce mal mystérieux dont on cache le nom.

Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C’est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut’,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut !

Il est fort, hein, Tonton Georges ?

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Le début de la fin

Je m’adresse spécialement à toi, ô Lecteurtrice du blog, qui ne suit pas (encore) mes divagations sur Hellocoton, et/ou Facebook, voire Twitter.

(si tu les suis, tu peux lire cet article quand même, hein !)

(t’as même intérêt…)

Je suis muette des doigts, silencieuse du clavier depuis quelques temps, non par manque d’inspiration (quoique…) mais parce que je n’ai pas eu l’usage de mon bras gauche pendant quasiment une semaine !

Tout a commencé par un mal d’épaule carabiné, il y a 15 jours, qui a empiré à la faveur d’un passage de serpillère.

Ben quoi ?

Oui, bon, allez, sois honnête, ma fille…

.

Je suis donc allée voir Gregounet, mon médecin, yeux polaires, barbe de 3 jours, humour noir second degré… Ça te rappelle personne ?

Source: via Jérémie on Pinterest     .

       .

Il m’a mis une bonne craquée, et ça m’a fait un bien fou…

.

Ben oui, tu comprends, j’avais une vertèbre cervicale et une dorsale déplacées, alors ça a craqué, quoi…

On était alors samedi 8 septembre au matin.

Puis le soir, après avoir étendu mon linge (oui, je suis une vraie fée du logis), que constaté-je ??? Ma clavicule (♫ Comment veux-tu comment veux-tu que je t’en t’em-brasse ? ♫) avait disparu !!! Evanouie, enfouie sous un amas de chairs toutes gonflées !!!

Rhâ gna gna, mais que m’arrive-t-il encore ???

Après une nuit aussi courte que les idées de Johnny (qui avait bonne mine de se foutre de la gueule d’Antoine, tiens…), je suis retournée voir Gregounet qui, par chance, était de garde.

Rien qu’à voir sa gueule quand il a vu mon épaule, j’ai su que c’était pas gagné… Après moults palpations (oh oui…), il a fortement soupçonné (oui, « soupçonné », tu pensais à quel verbe commençant par « b », malhonnête ?) un pneumomédiastin, à savoir une espèce de pneumothorax (ça, je connais, j’ai déjà eu, d’où le soupçon de récidive), mais où la bulle d’air qui se serait formée par l’éclatement d’une alvéole pulmonaire serait remontée sous la clavicule, causant un épanchement de liquide caca boudin, risquant de s’infecter, ô joie, donc antibiotiques pas automatiques à large spectre.

Je te raconte même pas mon état, les grandes eaux, le téléphone des pompes funèbres à portée de main (oui je panique vite) (pa-nique, hein, je ne suis pas une lapine).

Du coup, le lundi, radio pulmonaire qui va bien (« – Levez le bras, s’il vous plait ! – Ben non, je peux pas, c’est pour ça que je suis là, la bonne blague… »), puis échographie.

Et ô surprise ! Pas de pneumomédiastin (ouf !) mais des ganglions infectieux partout vers la clavicule et là où on roule kloug (sous les aisselles, quoi).

Un peu moins « ouf ! », du coup…

Alors retour chez Gregounet, prise de sang à la recherche de la vilaine cochonnerie qui m’a attaquée, prise de rendez-vous avec mon infectiologue habituel (j’adore quand les toubibs se parlent entre eux : « Allo cher confrère ? #@{|\\| blablabla, %£¨{|@, n’est-il pas ? »)

Et quand ils écrivent, c’est encore pire…

Puis rendez-vous avec mon gentil infectiologue, qui, après m’avoir tâté du nichon (aisselle, nichon, parait que c’est tout relié question ganglions) en déduit peu ou prou la même chose que Gregounet, à savoir une infection au bras causé par la piqûre, la griffure ou la morsure d’une bébête quelconque un peu daubée du cul quand même. Le truc bien moyenâgeux qui te fout les glandes (c’est le cas de le dire…)

Alors on continue les antibiotiques qui ont l’air de faire de l’effet, car ça dégonfle, et on surveille, et on prend rendez-vous la semaine prochaine, belote, rebelote et dix de der.

Entre temps, on a eu les résultats de la prise de sang, et ce n’est pas la maladie des griffes du chat à laquelle on avait pensé. Sgt Pepper, mon gentil Sacré de Birmanie, a échappé à la rotissoire.

En vrai, cette maladie s’appelle la bartonellose.

Remarque, tant que c’est pas une simpsonellose (tu sais, la maladie où tu deviens toute jaune avec des cheveux bleus et une voix pourrie…)

Alors en gros, oui, ça va mieux, j’ai retrouvé ma clavicule, et mon bras gauche est tout de même moins enflé et engourdi, j’ai dormi (bonheur suprême) et je me suis levée sans le mal de crâne qui tabasse.

Mais mon soulagement a été de courte durée. Car ce matin, j’ai reçu LE courrier.

Celui qui m’a achevée.

Celui qui m’a bien fait comprendre que j’étais foutue.

Que c’était le début de la fin…

Oui, dans ma boîte aux lettres, ce matin, j’ai reçu…

… une pub de Daxon…

♫ « What a drag it is getting old ! » ♫

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Ma fille est née grande prématurée

Ce printemps, Cynthia, Maman bavarde, m’a contactée suite à un commentaire que j’avais laissé sous un article parlant de la prématurité. Sujet que je connais et qui me touche de plein fouet, car Crapouillette Ière est née « grande prématurée » à 6 mois de grossesse. J’ai bien évidemment accepté.

Cela étant, le temps passait, et je repoussais l’échéance de l’écriture de l’article. Je devais me rendre à l’évidence : même si ça fait 5 ans et 1/2, même si Crapouillette n’a aucune séquelle, même si je clame haut et fort que tout va bien et que j’ai digéré tout ça, ben c’est pas tout à fait vrai… Impossible d’écrire en article en « je ». C’est donc sous une forme quelque peu détournée que je vais vous livrer notre expérience, tout simplement pour me protéger. Eh oui, sous ses grands airs grande gueule, la Crapaude est un petit être fragile…

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Rectificatif

En fait, en écrivant, je me suis rendue compte que c’est de la 1ère partie de notre histoire que je n’arrivais pas encore à parler en écrivant « je ». Par contre, au fur et à mesure de la rédaction de l’article, ce pronom personnel – s’il en est – s’imposait naturellement… L’écriture et ses vertus cathartiques…

Je reprends donc la rédaction pour la 2ème 3ème 4ème – et non ! – 5ème fois ! A chaque fois, je me libère un peu plus, mais en combien d’essais vais-je arriver au bout, telle est la question !

Allez, c’est parti ! Mais je te préviens, y’en a une sacrée tartine !

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Il y a 5 ans 1/2, ma vie – et celle de mon entourage – a basculé. Dans le bonheur, mais elle aurait pu tomber dans l’horreur.

Il y a environ 5 ans 1/2, ma fille, Crapouillette Ière, est née, grande prématurée à 6 mois et 4 jours de grossesse. 1kg080 pour 36 cm. Et le jour de sa naissance a failli être celui de notre mort à toutes les deux.

Pour résumer brièvement, on m’a enlevé un kyste de 4 kg (oui, tu as bien lu !) à la rate – et la rate –  après 1 mois entier passé en observation à l’hôpital alors que j’étais enceinte de 4 mois. Puis j’ai eu des complications, de violentes douleurs abdominales, respiratoires et digestives qui n’ont cessé d’empirer, et qui ont été diagnostiquées comme psychosomatiques par le corps médical dans son ensemble, qui m’a bien prise pour une conne, car il s’est avéré que mon diaphragme s’était déchiré, que mon estomac était passé au travers et qu’il s’était nécrosé, le tout accompagné d’un pneumothorax, et avec un bébé de 6 mois dans le ventre.

On m’a opérée en urgence après que j’aie failli mourir – et ma fille avec moi – suite à un arrêt respiratoire. En gros, on m’a ouverte en deux du sternum au pubis, on m’a enlévé mon estomac tout pourri, le duodénum, et mon bébé. On a recousu le bordel, envoyé Crapouillette en réanimation néonatalogique dans un hôpital de niveau 3 à 60 km de celui où j’étais prise en charge en réanimation.

Et ce qui a failli être le dernier jour de ma vie est devenu le premier jour de la vie de Crapouillette, et le premier jour de reste de ma vie, du reste de notre vie à tous : Monlolo, mes parents, ma soeur, ma meilleure amie, ma famille… Le genre de jour qui change une vie à jamais…

m

Ma petite Crapouillette est donc née à 6 mois et 4 jours de grossesse, 36cm et un petit kilo,  alors que j’étais inconsciente, entre la vie et la mort. Mon pronostic vital est resté engagé, comme on dit, plus longtemps que le sien. Elle s’est battue dès le début, a bien réagi au Surfactan (un produit qui mature les poumons) et a pu être extubée au bout d’un jour. Comme moi, en fait. Moi qui vivotait en réanimation, sous morphine, pleurant à l’idée de ne pouvoir tenir mon bébé contre moi, de ne pas pouvoir lui apporter l’amour dont elle avait besoin, flippant comme une dingue d’avoir raté le premier contact, me faisant violence et faisant tout pour me reconstruire au plus vite pour pouvoir enfin aller la voir…

Il m’a fallu attendre 15 jours pour cela, pour être transportable et pouvoir supporter le trajet de 2 heures aller-retour. 15 jours durant lesquels Crapouillette ne prenait pas de poids, faisait des bradycardies, a fait une péricardite… Monlolo se partageait comme il pouvait entre Crapouillette et moi-même, m’amenant des photos, des vidéos, qu’on ne pouvait regarder sans pleurer toutes les larmes de notre corps. De mon côté, j’avais enregistré ma voix sur un dictaphone ; des comptines, des histoires, des mots d’amour… que les supers infimières de néonat’ lui faisaient écouter pour préserver le mince lien que j’avais pu tisser avec elle en 6 mois seulement…

Et j’ai enfin pu tenir mon bébé dans mes bras. Je te raconte même pas l’émotion qui m’a tsunamitée… Pas de peau à peau pour cette première rencontre, moi ayant toujours mes 40 points de suture sur le bide, et elle ne maintenant pas encore sa température corporelle. Mais la plus belle rencontre de ma vie.

Au bout d’encore 2 semaines durant lesquelles je n’ai pas pu revoir ma fille, mais durant lesquelles elle a commencé à aller mieux, j’ai pu sortir de l’hôpital, pour partir en convalescence chez mes parents. Compte-tenu de ma fatigue et de celle de mon entourage, je ne pouvais aller voir ma fille que 2 à 3 fois par semaine.

Mais quel bonheur de la voir plus rondouillette, en meilleure forme à chaque fois, de la tenir blottie au chaud tout contre moi, de la voir épouser la forme naturelle des mes courbes, de la voir chercher mon sein dans lequel il n’y avait rien, par contre ! De la voir s’agripper aux poils du torse de son papa, contre lequel elle s’endormait en suçant son pouce… De voir ses progrès quotidiens, de la voir s’éveiller au monde, de la voir maintenir sa température, de lui donner son premier biberon, son premier bain, de lui changer sa première couche ! Toutes ces choses si naturelles en temps normal, et qui sont si exceptionnelles avec un bébé de 1 kg 500…

Quand elle a atteint 2 kg, elle a été transférée dans un service de niveau 2, à l’hosto où elle était née. Petit à petit, les tuyaux, les électrodes ont disparu, nous laissant un peu désemparés, car ne sachant pas encore décrypter les signaux qu’elle nous envoyait sans l’aide des différents moniteurs. Mon état et le sien s’améliorant progressivement, on a enfin pu regagner notre maison, notre foyer, un mois avant le jour où elle aurait dû naitre…

Dès le début, elle a été un bébé exemplaire. Comme si elle sentait qu’elle devait être sage pour que je puisse guérir (ayant cumulé des problèmes de déficit immunitaire après les deux opérations…). Elle a fait ses nuits au bout d’un mois à peine, était réglée comme du papier à musique « grâce » à son passage en néonat’, réclamait à manger à H +/- 10mn… Elle se développait parfaitement bien, était calme et éveillée… Du pur bonheur. Les dents, la marche, la bouffe, la parole… elle a tout fait nickel, ne présentant aucune séquelle de sa naissance grandement prématurée ! Elle a même zappé les angoisses de séparation du 8ème mois ! Je pouvais la laisser à mes parents pour 2-3 jours sans problème pour me reposer un peu, pour qu’on se retrouve un peu avec Monlolo, qui a été énormément affecté par tout ce qui nous était arrivé (d’ailleurs, je pense qu’il faudrait plus laisser la parole aux pères dans ces cas-là (mais Monlolo ne veut pas la prendre, par contre, trop pudique))

Tout se passait donc pour le mieux.

Jusqu’à ses 2 ans 1/2, où elle a commencé à nous faire des crises, à se cogner la tête par terre, dans les murs, dans tout ce qui se présentait, à se rouler par terre, à hurler à en devenir incontrôlable, pour quelque prétexte fallacieux. On nous disait qu’on l’avait trop couvée, qu’on n’était pas assez sévère, qu’on en avait fait une gosse capricieuse, une enfant-roi… Avec Monlolo, pourtant, on avait l’impression d’être stables et stricts, de punir au besoin, d’avoir posé des limites claires… On ne voyait pas où on avait pêché. Notre résistance, notre couple, ont été mis à rude épreuve, d’autant plus que Crapouillette s’est mise à rejeter son père. Elle ne le regardait plus, ne l’embrassait plus, ne l’écoutait plus, refusait qu’il s’occupe d’elle, alors qu’il l’avait fait tout ce temps, ayant pris un congé parental à temps partiel pour s’occuper de nous. Elle lui a même dit qu’il avait qu’à partir dans une autre maison… Quelle violence dans la bouche d’un si petit être… Monlolo s’est donc désengagé de son éducation, étant donné que sa fille ne l’aimait pas. J’ai essayé de lui faire comprendre que c’était un test, qu’elle essayait de voir si elle pouvait pas m’avoir pour elle toute seule… Ca a vraiment été une période très dure…

Puis un jour, nous sommes allés chez le pédiatre pour une visite concernant je-sais-plus-quoi, et là-bas, Crapouillette a tapé une de ses crises habituelles, ce qui a fortement impressionné le pédiatre, qui nous a pris rendez-vous avec un pédopsychiatre. Là, c’est un peu la douche froide… Etant instit’, j’ai su relativiser quelque peu la chose, mais le mot a une forte connotation négative chez les gens « non professionnels de l’éducation » pour ne pas dire « normaux » (rien de péjoratif là-dedans, attassion !). Monlolo a flippé comme un dingue.

Le jour du rendez-vous avec la pédopsychiatre, Crapouillette a de nouveau fait une crise. La pédopsy a donc pu juger « sur pièce » et nous a annoncé que non, notre fille n’était pas un monstre d’égotisme capricieux, mais tout simplement qu’elle faisait de terribles crises d’angoisse, et qu’elle avait besoin d’être rassurée. Crises d’angoisse bien évidémment liées aux conditions particulières de sa naissance, de notre séparation au même moment, de nos autres séparations, notamment à cause de mon hospitalisation pour ses 1 an à cause de mes problèmes d’immunité, de sa peur d’être abandonnée, de sa peur de me voir mourir… On a donc rassuré la petite au lieu de la disputer, et en 2 séances chez la pédopsychiatre, le problème a été réglé !!! Les relations avec son père se sont également nettement améliorées, j’ai enfin pu ressortir de la maison sans qu’elle ne hurle à la mort pendant des heures…

D’ailleurs, Crapouillette était encore en réa néonat’ que la psychologue du service nous prévenait qu’un jour ou l’autre, l’impact psychologique rejaillirait chez Crapouillette, mais qu’on ne savait pas quand ni comment. Ce pourrait être tout de suite avec un bébé anxieux au possible, ou bien par une dépression à l’adolescence… On a eu les crises d’angoisse à 2 ans 1/2.

Par la suite, l’apprentissage de la propreté a été problématique (elle a longtemps fait de l’encoprésie), et encore aujourd’hui, le pipi-caca reste un point de friction (quasiment le seul).

On a également eu un souci au niveau hydratation. Crapouillette était un chameau. Alors oui, un chameau car elle était coquine, mais surtout car elle ne buvait pas ! Elle a catégoriquement refusé de continuer à têter dès qu’on a introduit l’alimentation à la cuillère. Donc dès ses 7 mois, plus de biberon !!! Tout à la cuillère !!! Une horreur ! Je me ruinais en Blédine, en épaississant divers, en yaourts spéciaux, je passais un temps fou à la nourrir à la petite cuillère pour qu’elle ait sa dose de calcium quotidienne… Puis j’ai investi dans une yaourtière et je lui faisais des yaourts au lait infantile… Mais ceci n’a pas suffit à passer les étés, durant lesquels elle se déshydratait, refusant catégoriquement de boire. Je crois avoir acheté tous les gobelets, verres, gourdes, bouteilles, machins divers et variés avec des pailles en tortillons, des dessins, des paillettes… avoir essayé toutes les boissons plus attractives les unes que les autres : que dalle. Elle se laissait déshydrater… Je devais l’hydrater avec la pipette du Doliprane… Puis avec l’âge, c’est rentré dans l’ordre…

Concernant ces deux épisodes, la psy amateuse que je suis y décèle quand même un petit rapport avec les stades anal et oral chers à notre bon vieux Docteur Freud…

La scolarisation a également été un sacré défi… J’en avais d’ailleurs fait un article intitulé « Ecole et larmes« , par ailleurs dans lequel je raconte plus dans le détail les conditions de sa naissance (clique ici ou sur le titre de l’article pour aller le lire si le coeur t’en dis) (tu remarqueras qu’à l’époque, je ne pouvais pas dire « je » !)

Aujourd’hui, à l’orée de son entrée en CP, Crapouillette est une petite fille en bonne santé, sans séquelle de sa grande prématurité. C’est une enfant éveillée, avec un sacré caractère, par contre (mais si elle ne l’avait pas eu, elle ne serait pas là aujourd’hui). Pour le moment, tout va bien, mais je crois qu’on vivra toujours avec une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes, tant les répercussions d’une telle naissance peuvent se faire sentir pendant longtemps.

En tous cas, je tiens à souligner le travail absolument remarquable du personnel de néonatalogie, qui sait entourer nos bébés avec énormément d’affection, d’attention, sans que ce soit de l’amour. Jamais les soignants ne se substituent aux parents, mais font tout pour qu’on puisse tisser le lien avec nos tout-petits. Ils savent créer un climat de confiance primordial, sont accessibles et profondément humains. Et pour ce bon départ qu’ils ont donné à Crapouillette quand je ne pouvais pas le faire, je les remercie du fond du coeur et les assure de ma reconnaissance éternelle…

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Je tiens aussi à remercier Maman bavarde d’avoir mis cette tribune à ma disposition, de m’avoir ouvert cette porte que je n’aurais pas poussée par moi-même…

Quant à toi, Lecteurtrice, si tu as la moindre question, la moindre remarque, n’hésite surtout pas, je serai là !

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Pour en savoir plus :

http://marchedesbebes.fr

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La fiancée de Frankenstein

« Les cicatrices nous rappellent d’où on vient.

Elles n’ont pas à nous dire où on doit aller. »

Cette maxime, dont je ne connais pas l’auteur, que j’ai simplement entendu dans un épisode d' »Esprits Criminels », me parle particulièrement, à moi, l’espèce de fiancée de Frankenstein avec mes balafres en pagaille sur le bide, dont la principale allant du sternum au pubis qui comptait pas moins de 40 points de suture.

Cicatrices, mémoires de mes différents problèmes de santé, de mes opérations, et de la naissance de Crapouillette.

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Cicatrices qui tiraillent, qui témoignent, qui sont comment autant de marqueurs indélébiles des épreuves de ma vie.

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Cicatrices, physiques et psychologiques, qui indirectement, conditionnent ma vie quotidienne. Qui vont m’obliger à changer de métier, à laisser celui de maîtresse d’école pour me reconvertir dans un poste administratif, avec passage de concours et tout le tintouin, et un million d’incertitudes à la clef.

Cicatrices, qui, même si elles n’ont pas à me dire où je dois aller, me le chuchotent en permanence dans le creux de l’oreille, petite voix insidieuse que je dois écouter malgré moi…

Cicatrices, compagnes d’infortune, faisant partie de moi…

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Tout ça pour dire que c’est ce que m’a inspiré l’article de Val, rencontrée au détour de chez Anne-Laure T.

Val du blog « Chez moi comme chez vous » ou encore « Mozzarelle and Co » (et tu connais mon amour pour la Mozzarella… Non ??? Bien clique ici, tu verras !), qui organise un concours pour fêter son quatranblogniversaire, et qui nous fait gagner ça :

Concours pour lequel il fallait faire un article avec une citation qui nous parle vraiment.

Concours léger, avec un livre rigolo à gagner, et qui pourtant a mis le doigt sur ce qui me chiffonne en ce moment : j’en ai marre, j’ai envie de tout plaquer, notamment à cause d’incapables oeuvrant à l’Eduknat, de deux personnes haut-placées au service médico-social des personnels, censées m’orienter et m’aider à me reconvertir, à bâtir un nouveau projet professionnel, autant dire un nouveau projet de vie, et que ne sont que des caricatures ambulantes du fonctionnaire glandeur de mes fesses !!!

Genre, lundi, à 10h25, je reçois un coup de téléphone de leur part, me disant qu’ils commençaient à se faire du soucis de ne pas me voir arriver à notre rendez-vous de 10h.

Rendez-vous dont j’ai reçu la convocation ce lundi même, au courrier de 11h, pendant que j’étais en train de me prendre la tête au téléphone avec eux, car ce sont de purs glandeurs de mes deux si j’en avais comme ma tante !!!

Tu vois le genre, quoi. On avait convenu de plein de choses lors de notre dernier entretien en févier, et là, non, ils ne s’en souviennent plus, ils ne m’ont jamais dit ça… Du coup, je ne sais même pas où je vais me retrouver à la rentrée, ce que je vais faire, ce que je dois faire…

Résultat : ça m’énerve, je suis énervée, ces deux cons m’ont gâché mes débuts de vacances…

Mais d’un autre côté, rhâ putain ça fait du bien de pouvoir gueuler un bon coup !!!

Alors je remercie Anne-Laure T. et Val de m’avoir permis de me défouler par le biais de ce concours !!!

Bises, les blogpotes, je vous laisse, j’ai un Tour de France à aller voir passer !!!

(ômaillegode, un bataillon de cyclistes bronzés, imberbes, sveltes et musclés…)

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Alors, mon cycliste, il a rien à envier à vos rugbymen, hein ???!!!

Quand je fais ma Micheline Cymes

Mais si, tu sais, Michel Cymes, le toubib de l’émission sur la 5, là, avec la blonde intelligente (diantre, quelle oxymore !) et drôle même pas malgré elle, tout comme son comparse a l’air médecin malgré lui !

Michel Cymes, c’est un peu notre House MD français ; notre Dr Maison, quoi. Et tout comme son alter ego yankee, il a la langue leste (même si je n’ai pas testé en en chair et en os si je puis dire). Et le suivre sur Twitter est ainsi un régal.

Régulièrement, il nous fait découvrir certains de ses confrères et connesoeurs consoeurs qu’il intronise au sein de la confrérie des MST (les Médecins Sont Taquins).

Morceaux choisis :

« Bienvenue aux MST au dr Bitard…et qu’est ce qu’il fait le dr Bitard d’après vous ? Hein qu’est ce qu’il fait ?… gagné : urologue à Besançon !

MST suite..le dr Lanusse a du se dire : vaut mieux éviter la procto… mais pourquoi ne pas rester dans le « coin » ? Allez hop gynéco à Toulouse

Allez un petit MST…bienvenue à Mme Leminoux..sage femme à Angers…

Si vous croyez aux miracles en matière de santé, un seul médecin à voir : le dr Soubirous généraliste à …Lourdes ! 1ère caverne à gauche..

Pour votre interv chir , vous pouvez vous faire endormir par un anesthésiste du nom de.. Dr Chrysanthème ? Allez courage c’est à Blagnac.

Attention du lourd , très lourd! Dr Godde, elle fait quoi? Non? Quand même pas? Si si….gynéco à Langres..allez Bienvenue ! »

Bon allez, j’arrête là !

Je tiens maintenant à vous présenter MA trouvaille à moi.

L’autre jour, je voulus téléphoner à une dermatologue pour prendre un rendez-vous à l’avance pour un problème un petit peu urgent pour mars 2018 (oui, depuis le passage d’un certain Nabot Ier à la tête de la monarchie française, qu’on soit à la ville ou à la cambrousse, la médecine est de plus en plus égaux. Mais bref). Je m’emparai donc de l’annuaire que je compulsai à la page de Midtaoune, et connaissant le nom de la dermato que je voulais, allai directement à la bonne ligne.

Je fus alors prise d’un fou rire apoplectique en découvrant ça :

Hu hu, elle annonce tout de suite la couleur, la toubib !

Visiblement, y’a pas que les patients que ça énerve, les listes d’attente de 6 mois pour avoir un rendez-vous !!!

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Bon, rendons à César ce qui est à César…

Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse présentent les émissions :

« Le magasine de la santé », du lundi au vendredi, 13h40

« Allô docteurs », du lundi au vendredi, 14h35

Et pour suivre Michel Cymes sur Twitter, c’est là :

https://twitter.com/#!/michelcymes

@michelcymes

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Quant à une « dermato vénér », je suppose -mais n’en suis pas sure- que pour de vrai, ça doit avoir un rapport avec les maladies vénériennes, genre chaude pisse. Tiens, tu veux t’amuser pour l’apéro ? Tapes « maladies vénériennes » dans Google Images.

Ca y’est, la mise en bouche fut bonne ?

Quant à moi, ce terme, « maladies vénériennes », ça me fait immanquablement penser à Georges Brassens, et à sa chanson « Le bulletin de santé ».

♫ « Si j’ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,

C’est que je baise, que je baise, que je baise !!! » ♫

 

Peut-être une angine

Eh oui, ça recommence…

Je suis ENCORE malade…

Forcément, la maladie, quand comme moi on est toute esquintée, ça pend au nez – au sens propre comme au figuré – très souvent.

Source: fredflare.com via Laura on Pinterest

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Ben oui, sans rate, j’ai plus de défense antibactérienne, et sans gammaglobulines, je ne fabrique plus d’anticorps. C’est pour cela que je vais à l’hôpital tous les mois, pour me « recharger ». Mais malgré tout, je reste fragile et fatiguable, et mets un temps fou à guérir de la moindre cochonnerie qui m’assaille.

(non non, rien de graveleux pour une fois)

Et donc là, depuis dimanche soir, j’ai mal à la gorge, aux oreilles, au nez, et la tête, alouette. J’ai pris froid chez mes beaux-parents, où, pour aider en gentille belle-fille que je suis (et même pas pour échapper aux propos habituellement acerbes du sosie de B.B. vieille qui a été très gentille cette fois-ci), j’ai navigué entre la salle à manger où il faisait genre 40° avec l’appareil à raclette en suce sus, et la cuisine toutes fenêtres ouvertes et non chauffée où il devait faire genre -15° (non, je ne suis pas marseillaise malgré ma légère tendance à l’exagération littéraire) (mais par contre, c’est pas des conneries, chez moi, ce dimanche 18 mars, ça neigeait).

Alors, mais qu’ai-je ?

Peut-être une angine, comme Anaïs (une des rares chanteuses françaises que j’arrive à écouter. Pourtant, elle cumule deux handicaps musicaux majeurs – chanteuse ET française…)

J’espère ne pas avoir à plagier Yodelice et passer un dimanche avec une grippe…

Encore un français ???

Mais que m’arrive-t-il ???

Ah mais oui, c’est vrai, je suis encore malade, comme le chante si bien non pas Serge Lama, mais le putain de sexy chanteur de Led Zeppelin, Robert Plant (oh oui, Robert – ça fait toujours bizarre, quand même, Robert…- plante-la moi dans les roberts !!!)

(il faudrait quand même que j’analyse mon penchant sexuel pour les maigrichons à crinière, moi…)

Donc tout ce que j’ai envie de dire, c’est

♫ Oh help me, please Doctor, I’m damaged ♪

♪ There’s a pain, where there once was a heart spleen and a stomach ♫

Allez, à plus, je vais consulter. Mon toubib, c’est le Dr Robert, tu connais ?

[…]

Coucou ! Me revoilou !

Alors, tu sais ce que j’ai, du coup ?

Et ben une grippe ET une pneumonie.

Mais pas n’importe lesquelles…

The Rockin’ Pneumonia and the Boogie Woogie Flue !!!

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Euh…

Non non, je n’ai ni la grippe ni une pneumonie, c’était juste pour faire un effet de manche avec le titre de la chanson des Flamin’ Groovies !

Pis du coup, c’est pas une angine, « juste » une rhino féroce !

Bon cela dit, celle-ci semble écrite pour moi !