Soupe Carcasse (aka soupe au poulet inspiration thaï)

Oh !

Une revenante !

Ça faisait une paie, dis donc !

Bon, là j’ai une bonne excuse pour reviendre (comme s’il m’en fallait une…). C’est que je viens de faire une recette qui déboîte, et que comme je garde mes recettes favorites dans mes favoris sur mon ordi (ben oui) et que celle-ci, c’est moi qui l’ai inventée à partir de ces 2 recettes différentes trouvées sur la blogo :

eh ben voilà, ça se voit que ça fait longtemps que j’ai pas écrit, je sais plus où j’en suis.

Donc, je voulais mettre ma recette à moi dans mes favoris, donc il fallut bien que je l’écrivasse, ma bonne dame !

Dont acte.

Et qui sait, ce petit exercice va peut-être me remettre le pied à l’étrier ! (ne nous illusionnons toutefois pas trop).

Donc cette recette, j’ai eu envie de la faire pour utiliser le reste de carcasse de poulet qui me restait de midi, après avoir fait une fricassée de poulet, carottes, poireaux, crème et moutarde à l’ancienne, pour laquelle j’ai utilisé les cuisses et les blancs de mon poulet, et qui était très bonne. Et parce que je n’aime pas gâcher.

Donc, quoi de mieux qu’un bouillon pour utiliser une carcasse ?! Ben rien.

Donc voilà ! La soupe Carcasse de la Crapaude qui se décarcasse !

Ingrédients

  • 1 carcasse de poulet (avec les ailes c’est encore mieux)
  • 2 gousses d’ail
  • 1 oignon
  • 2 tablettes de bouillon de volaille
  • des champignons noirs (déshydratés)
  • 2-3 carottes
  • 1 petit poireau
  • 1 boite de pousses de soja/haricots mungo
  • 1 « nid » de vermicelles de haricots mungo (les trucs gluants qu’on met dans les rouleaux de printemps par exemple)
  • Sauce soja
  • Sel
  • Poivre
  • Gingembre (congelé)
  • Coriandre (congelée)
  • Citronnelle (congelée)
  • Mélange épices thaï
  • Huile d’olive
  • Huile « normale » (genre Isio 4 pour moi)

C’est parti mon kiki

Séparer les ailes de la carcasse de la bête.

Faire sauter tout ça dans un mélange d’huile d’olive et d’huile tout court.

Quand le poulet est coloré, ajouter l’oignon émincé, puis un peu après l’ail en petits morceaux. Faire sauter 1 ou 2 mn que l’oignon devienne translucide sans que l’ail ne brûle, ajouter 2-3 cuillères à soupe de sauce soja, bien remuer le tout que le poulet soit « enrobé ». Laisser cuire environ 2 mn.

Recouvrir avec de l’eau, environ au 2/3 de la hauteur de la carcasse multipliée par la racine carrée de l’hypoténuse du couvercle.

Porter à ébullition et en attendant que ça bouille (♫ Quoi ma bouille, qu’est-ce qu’elle a ma bouille ??? ♪), ajouter dans le dedans de l’eau 2 cubes de bouillon de volaille, un peu de sel, 2 giclées de poivre (tu prends la fiole du père Ducros qui se décarcasse lui aussi et tu donnes 2 coups de poignet, quoi. Comme c’est une fiole adolescente, 2 coups de poignet = 2 giclées, CQFD), 1 cuillère à soupe de gingembre congelé, 1 cuillère à café de citronnelle congelée, 2 cuillère à soupe de coriandre congelée (sans déconner, elles sont super pratiques ces petits boites de chez celui qui fait les lasagnes au dauphin), 1 cuillère à café de mélange d’épices thaï, et des champignons noirs déshydratés.

Et tu laisses bouillir tout ça pendant 20 mn minimum.

(tu as vu, on est devenu intime, on se tutoie, maintenant)

Pendant ce temps, tu prépares les légumes.

Tu éminces le vert du poireau et tu le mets de suite dans le bouillon.

Puis tu détailles les carottes et le blanc de poireau en fins bâtonnets.

Puis tu jettes tout ça dans le bouillon, ainsi que les pousses de soja.

Après les 20 mn de cuisson du bouillon, tu en retires le poulet bouilli et tu ajoutes les vermicelles.

Tu enlèves toute la viande des ailes et de la carcasse, et tu la coupes en tous petits morceaux, que tu remets dans le bouillon. Tu laisses cuire encore un peu le temps de mettre la table, et y’a plus qu’à déguster !!!

Franchement, nous, on s’est régalé.

Maintenant, place aux photos, mais alors t’attends pas à de l’image de compèt’ hein !

Quant à la vaisselle, tu remarqueras sans doute son originalité. Elle me vient de ma grand-mère maternelle. Qui elle aussi n’aimait pas gâcher (les vieux, les premiers écolos de la bouffe). Il s’agit donc d’un splendide modèle de boite vide de fromage blanc Top Budget d’1kg, modèle parfait pour congeler les restes !

Allez, zou, je file, j’ai ma brioche à dégazer !

A bientôt, qui sait 😉

 

 

 

 

 

A night with the Bugey Devil

Non !!!

Une revenante !!!

En même temps, quoi de plus normal pour une engeance née pour la Nuit du Diable (comprendre la nuit du 31 octobre au 1er novembre) que de revenir en pleine période de Samain !!!

Je sors de mon marasme dû à un nouveau job bien déprimant à 1 heure de route de chez moi (du coup, avec 2 heures quotidiennes le cul dans la bagnole, tu comprendras aisément que j’ai plus trop le temps de rien, quoi) pour participer au Monday Music Miam de ma blogpote ChrisCdtj du blog Cuisine de tous les Jours !

Parce que faut dire qu’en ces vacances de la Toussaint, j’ai pas arrêté de cuisiner, pour :

  • nous nourrir (ben oui, quand même)
  • faire une bonne bouffe famille/potes avec la terrine de sanglier tué par mon papa et cuisinée par ma maman, des caillettes de chou, et en dessert, ananas rôtis au miel (variante de la recette de Grenadine), sablés coco/citron vert et glace à la vanille ;
  • fêter mon anniversaire (avec des gnocchis sauce tomate aux côtes de porc -recette calabraise familiale donc classée Taupe Sécrète par la Mamma mais rien de bien sorcier là-dedans, si tu te tritures 2mn le bout de mou, tu devrais trouver- et mon légendaire gâteau « Chauffe Marcelle « )
  • et aussi fêter Halloween avec mon bon petit diable nommé Crapouillette !

Pour ceci, j’ai fait des araignées albinos et des sablés diaboliques !

Mate :

Octopode mutant

Booh !

Alors pour l’araignées albinos, c’est tout con, c’est un gratin de potimarron (comprendre potimarron + patates + Béchamel) recouvert d’une araignées en pâte feuilletée et de rondelles d’olives pour les yeux.

Quant aux sablés, c’est la recette classique issue de l’opus classique -que dis-je- de la Baillebeule de Françoise Bernard « Les recettes faciles de -je te le donne Emile- Françoise Bernard » que je te mets ici.

(je mets pas Françoise Bernard, hein)

(j’aurais du mal en même temps)

(juste la recette, quoi)

Donc, les sablés inratables.

Pour une quinzaine de sablés taille moyenne épaisseur moyenne, il te faut :

  • 125g de farine
  • 60g de sucre en poudre
  • 60g de beurre ou de margarine
  • 1 jaune d’oeuf
  • 1 pincée de sel

Alors, personnellement, je verse la farine dans un grand saladier.

Je fais un puits au milieu où je dispose côte à côte le jaune d’oeuf, le sel, le sucre, puis les petits bouts de beurre.

Pis après, ben je patouille, tout d’abord sans incorporer le jaune d’oeuf pour avoir une mixture sableuse, puis ensuite avec le jaune d’oeuf pour former une boule de pâte.

Je laisse même pas reposer 1 heure au frigo comme préconisé, j’abaisse de suite ma pâte et m’amuse à faire de jolies formes à l’emporte pièce (je prépare les miens avec un bout de carton) ou carrément à la pointe de couteau.

Et zou, 15mn à 180° dans un four à chaleur tournante.

Et voilà !

(note qu’avec le beurre, les sablés sont moëlleux, et qu’avec la margarine, ils sont plus croustillants)

Après, comme je foire toujours mes glaçages, je décore directement avec du colorant alimentaire.

Cela étant, j’ai fait une petite variante pour les citrouilles et les têtes de mort, façon Lunettes de Romans.

J’ai mis un sablé « entier » dessous, déposé de la confiture de mûres du grangeon DBM (Décision Budgétaire Modificative) (euh non, Done By Myself, le truc d’avant c’est une déformation professionnelle) (pis je dis pas DIY, je vois pas en quel honneur je te donnerais des ordres), et recouvert du même sablé « découpé » dessus et enfin saupoudré de sucre glace.

Dément !!! Une saveur d’enfance indéniable, génial… Monlolo s’est tout baffré !!!

Allez, je te laisse savourer ces gourmandises démoniaques avec le Bugey Jersey Devil, à savoir MON Bruce, plus sexy que jamais dans ce clip spécialement fait pour ses fans pour Halloween, et aussi avec quelques titres « devilesques » !

Joyeux Samain !!!

(par contre, je n’ai plus de son sur le PC en ce moment, tu m’excuses si les vidéos sont toutes pourrites !)

Le gâteau des murmures…

Le truc de fou…

Je viens de me rendre compte qu’il ya deux ans, jour pour jour, je publiais cet article avec la recette du gâteau que je m’apprête à faire à l’instant !

Ben pour la peine, je te le republie, tiens !

Bon appétit (éventuellement) et bon automne !!!

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Le gâteau des murmures…

ou bien gâteau des mûres mûres !

Blackberries for Cake

Mais mon appellation est tellement plus poétique, n’est-il pas ?

Comme tu le sais peut-être déjà (ou pas si tu débarques dans ma Mare), je vis dans un village nommé Troudeballetaoune, au fin fond d’une vallée sans brouillard de Portenawak Republic, surnommée affectueusement par les autochtones « vallée de la misère », à cause que pour pas la voir, la misère, les corbeaux ils volent sur le dos.

Mais cela étant, tu fais 3-4 bornes et tu te retrouves en rase cambrousse riante et verdoyante, là où on a notre grangeon. Avant, les coteaux tout autour étaient tous plantés de vignes, mais ça s’est perdu. La nature ayant repris ses droits, et même le gauche, les ronciers au tronc gros comme mes cuisses de crapaude pullulent, tendant vers nous leurs branches chargées de ces grosses baies noires que j’affectionne particulièrement. Autant te dire que quand j’en ai l’occasion, comme ce dimanche, je te fais une de ces razzias, mamma mia !!!

Et après, comme j’ai la malédiction du muffin (j’ai jamais réussi à en faire de potables), eh ben je fais un gâteau vraiment tout con, le gâteau des murmures le bien-nommé, car quand les gens le mangent, plus personne cause tellement c’est bon.

Voici donc le modus operandi.

Dans un saladier ou carrément dans le bol du mixer, tu jettes dans l’ordre que tu veux :

– 125g de beurre fondu

– 125g de sucre en poudre

– 1 verre de lait

– 1 cuillère à café d’extrait liquide de vanille

– 3 oeufs

– 200g de farine

– 1 sachet de levure chimique

Tu mixes le tout soit au mixer, soit au batteur électrique, et tu verses la pâte dans un moule beurré et fariné.

Tu verses la quantité de mûres que tu veux dessus, et t’enfournes le tout environ 30mn à 160°C.

Et voilà !

Alors après, tu peux t’amuser à le décorer, en le nappant de confiture puis en saupoudrant de noix de coco râpée, en faisant un glaçage, en réalisant des découpes…

Crapouillette Ière voulait faire un gâteau crabe aujourd’hui. J’ai pas eu le temps de faire le glaçage, mais les découpes improvisées étaient pas mal. Mais on a dévoré le gâteau tellement vite que j’ai même pas pu prendre de photos…

La prochaine fois !

Allez, bonne cueillette et bon appétit !

PS: j’ai trouvé cette recette il y a bien longtemps sur un blog culinaire dont je n’ai malheureusement pas noté le nom. Donc si la personne à l’origine de cette recette tombe sur cet article, qu’elle ne m’en veuille pas mais se signale, je la remercie grandement et lui ferai volontiers une pub d’ENFER !!!

Tournoi Grimoires & Ripailles au Donjon de Grenadine

Salut as’toi, humble ou noble visiteur de céants.

Tu ne le says peut-estre pas encore, mais ma Mare jouxte le donjon d’une sorceresse de génie nommé Grenadine et d’un enchanteur qu’on nomme Preum’s aulprès duquel elle a contracté épousailles en l’an de grâce deux mil douze. De ce donjon s’échappent quostidiennement moult effluves gouleyantes de bonne pitance qui titillent mon fin palais de crapaulde. A force de fleurer bon, j’ai daigné cogner à l’huis de leur logis, non pas pour leur demander le giste et le couvert, mais simplement pour avoir l’acquiescement de mesttre par écrit certains de leurs sortilèges. Las, afin d’avoir cet insigne honneur, je me dois de participer sans respit à un tournoi…

Pour ce faire, j’ai fourré mes grimoires dans ma giberne, grimoires que je m’en vais te présenter prestement.

Le premier, je l’ai gagné chez deux ribaudes (deux poulardes de tournoi) comptant parmi mes miennes amies.

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Il est encore puceau. Il ne mande qu’à estre rempli de recettes de brouets et autres francherepues.

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Les deuxièmes sont des grimoires remplis de recettes de famille, celles de la Mémé Simone ou de la Nonna Teresa, ces dernières ayant des noms en pastois vernaculaire estranger.

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Mais mes estagères joilent d’autres parchemins, vélins et grimoires comme tu peux le constater ci-bas.

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S’empilent moult feuillards qu’il me faudra ranger dans mon beau classeur couleur de rose, accueillant sortilèges et charmements glanés ci et là.

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Tout est bien ordonné de sorte que quérir un charmogne est facilité.

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Mais depuis quelque temps, j’ai découvert lors de mes pérégrinations un grimoire magique, pour ne pas dire ensorcelé, que j’ai ramené dans mon logis… Pour utiliser ce grimoire titré Deupoinzaireau, il suffit de baguenauder deci delà pour découvrir derechef de quoi ripailler sans sourciller…

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Et toi, noble visiteur, tu viens tournoyer avec nous au donjon de Grenadine et nous les monster, tes grimoires ?

Pour bastailler, c’est par là !

Le Donjon de Grenadine et Preum’s : Goûte, j’ai testé un truc !

PS : petit clin d’oeil en passant à des ensorceleuses que j’adore : Chris, ScarlettPivoinethe First Taste… et les autres !

Gâteau de Pâques : Maman Oiseau a pas chômé au nid !

Eh oui, c’est de saison, hein ! Tu croyais pas que tu allais y échapper ?! La Cloche est tenace !

En fait, pourtant, c’était pas prévu. Mais quand avec Maman Crapaude, on a mis au point le menu de Pâques (avocats créoles et oeufs mimosa en entrée, et pollo rosti contorna di patatine en plat), on s’est dit qu’il nous fallait un dessert léger pour accompagner les chocolats. On avait prévu d’acheter une bête tarte au sucre, puis sur le blog « Et Dieu créa Marc Jacobs » (diantre, quel nom ! J’adore, mazette…), j’ai vu → ça ←.

Ça a fait un gros tilt dans ma caboche, et zou, la réinterprétation était sur les rails !

1- Le matos indipensable

Un moule couronne est particulièrement recommandé, sauf si tu fais une brioche qui se tient toute seule.

2- La base

J’ai choisi de faire un simple gâteau au yaourt, léger et neutre. Mais j’ai dans l’idée qu’un quatre-quarts serait sympa aussi !

Gâteau au yaourt ? Facile, c’est le gâteau ½-1-2-3 !

1/2 pot d’huile, 1 pot de yaourt, 2 pots de sucre, 3 pots de farine.

Tu ajoutes 2 oeufs et 1 sachet de levure, tu fouettes le bazar, et roule ma poule !

3- La déco

Tout d’abord, j’ai fait fondre du chocolat noir, et j’ai nappé le gâteau au yaourt. On a ensuite saupoudré des vermicelles en chocolat dessus, puis, sur les conseils de ma coiffeuse (oui oui), on a jeté un paquet de Mikados au centre pour faire les brindilles. Puis Crapouillette a délicatement déposé au fond de ce nid différents petits oeufs en chocolat.

On a également fait des oiseaux en pâte d’amande (j’adore, de la pâte à modeler qui se mange !!!), et on a mis le poussin dans un oeuf en chocolat « réaliste » cassé pour faire comme s’il sortait de l’oeuf.

Et…

Tadam !!!

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Maman Oiseau n’a pas chômé, hein…

Tout bête, et ça pète !!!

Et sinon, ce gâteau, je l’ai fait entre autre pour le MMM, à savoir le Monday Music Miam organisé par ma blogpote Chris35 du blog « Cuisine de tous les jours « .

Et pour moi, Pâques, c’est certes les cocottes, mais en musique, ce sont surtout les cloches, le poisson et le lapin qui sont à l’honneur, et notamment le lapin blanc d’Alice revisité par les Jefferson Airplane (pour planer, ça plane…)

Quant au poisson, il s’agit du fameux merlan (pas le mari de ma coiffeuse, hein) d’Alice au Pays des Merveilles, qui danse le quadrille avec les homards (non non, mon gâteau au yaourt n’était en aucun cas un space cake, je te jure). D’abord, c’est Franz Ferdinand qui le dit, alors…

Allez, je vais faire la chômée, je te laisse en compagnie des Kinks pour aller sonner les cloches !!!

PS : sur Marelivraudages aujourd’hui : de l’italien en jupette ^_^

Goûter so 80’s : pommes au nid revisited et Petits Bruns améliorés

Quand ma blogpote Pivoine qui cuisine (tant pis pour nous) a lancé un concours sur le thème des Goûters Régressifs, en deux coups de cuillère à pot (champ lexical de la boustifaille) je me suis retrouvée transportée 30 ans en arrière (oui, je suis vieille), le mercredi chez feue ma Mémé.

Dans ces salopes d’années 80, tristes, grises, austères, mes parents se sont retrouvés tous les deux au chômage en même temps (délocalisation de leur usine de cambrousse oblige) avec une maison construite par Papa et Pépé Crapauds à payer quand même et deux pisseuses à élever.

Autant te dire que c’était pas la fête tous les jours, et que au quotidien, le goûter, c’était un bout de pain avec un morceau de gruyère (d’abord, m’en fous, j’adorais, car le clacos et moi c’est une grand histoire d’amour…)

Cela dit, quand le mercredi, on se retrouvait les quatre cousins-cousines chez la Mémé, c’était un peu bombance, même si la pauvre Mémé n’allait pas se ruiner non plus pour alimenter ses petits-enfants de la sous-espèce des Bouchanourrir (poke Claude Ponti). Donc, elle dégainait les bonnes recettes des familles, genre les matefaims, le pain perdu, mais aussi les pommes au nid, les Petits Bruns et la tablette de Poulain noir dans le papier d’alu dans l’emballage jaune avec l’image dedans.

Nous bien sûr, on aurait préféré des vrais Petits Beurre ou des Galettes Bretonnes plus grandes que la main, et du chocolat Merveilles du Monde. Mais on se contentait de ce qu’on avait, même si pendant des années, les pommes cuites et les Petits bruns m’ont collé un cafard incommensurable.

Le seul machin dont l’emballage n’a jamais changé, non ?

Mais avec la vieillesse, la parentalité, et une Crapouillette n’aimant les fruits que couic cuits, je redécouvre tout ceci !

Et grâce aux blogpotes culinaires et à la mondialisation (ben oui, le Nord, c’est hyper loin et reculé et exotique pour une Troudeballetaounienne du milieu à droite comme moi), je réinterprète tout ça, pour le bonheur des papilles de ma fille, et, je dois bien l’avouer, les miennes.

Allez lance-toi, tu verras qu’à la première bouchée de mon goûter régressif estampillé 80’s, tu entendras le générique de « Vicky le Vicking » et aura des images de Dorothée, Croque-Vacances et RecréA2 qui défileront devant tes mirettes !!!

Donc : les pommes au nid revisited

Il s’agit bêtement de pommes cuites, mais que j’ai réinterprétées grâce la recette de pommes en papillotes au micro-ondes de Scarlett le Doberman (si si, je te jure, file découvrir son blog, elle est drôle et rock’n’roll en plus d’être super cuistot et douée pour créer tout et n’importe quoi de ses mains) (je dois dire que je suis un poil de fion jalouse…)

Bref, les pommes au nid revisited

Tu prends une pomme, tu l’épluches, tu lui fais péter la rondelle au vide-pomme, et lui bourre le trou de verge-oise.

(je la trouve bizarre, ma recette…) (*)

Puis tu l’emballes dans du film plastique étirable spécial micro-onde, et zou, tu fais tourner de 2 à 3mn selon la taille de la pomme. Et voilà !

Pour accompagner ça, tu peux manger des Speculoos, c’est terrible, ou alors tu peux tenter mes Petits Bruns améliorés, ceux qu’on adorait manger en rentrant de faire de la luge, accompagnés d’un bon cacao…

Donc, il faut te munir de Petits Bruns, bien sûr, de beurre (ou de margarine pour faire encore plus rejeton du choc pétrolier giscardien), et de cacao en poudre ou de chocolat noir.

Tu tartines de beurre chaque Petit Brun sur sa face inférieure (celle qu’est pas écrite), puis soit tu saupoudres le beurre avec du cacao en poudre, soit tu râpes du chocolat noir dessus. Tu aplatis bien à la cuillère pour que le chocolat colle au beurre. Ensuite, dans un geste vif, rapide et sûr (là, il faut un réel savoir-faire…), tu assembles les deux biscuits face contre face pour en faire un sandouitche.

A déguster en commençant par les oreilles des biscuits, bien entendu !

Et voilà un goûter ultra-bon et régressif pour quasiment pas un rond !!!

Maintenant, je t’enjoins, camarade gourmand, d’aller poster toi aussi ton goûter régressif chez Pivoine !

Mais aussi d’aller compulser le blog « Les Copains d’Abord » que j’ai découvert pendant la rédaction de cette article, et qui est une véritable Madeleine de Proust, rempli de choses diverses et variées qui ont rythmé nos enfances respectives, pour peu que tu sois un enfant des 70’s ou presque. En cliquant sur le lien, tu tomberas sur la page concernant les boules de glace individuelles à démouler de leur coquille plastique ! Je les avais oubliées, j’en était pourtant dingue !!!

Allez, enjoy !

(*) PS : ces histoires de pommes, ça me rappelle une anecdote…

A l’usine où je bossais avant, y’avait un pépé originaire du même village reculé de Calabre que ma mère, qui était le père d’un pote à Monlolo, avec qui je m’entendais super bien. On mangeait ensemble, on rigolait et tout… Un jour, il se pointe vers moi et me dit avec son accent chantant :

– Dis donc, la Belle (c’est moi, ça), si je t’amène un pomme, tu me fais un tarte ? (oui, il mettait des déterminants masculins partout, ça lui évitait de se planter une fois sur deux)

– Ben oui, si vous voulez, lui répondis-je donc gentiment.

Et le voilà qui renchérit :

– Et si je t’amène du tabac, tu me fais un pipe ? »

Pfff, sérieux, les mecs…

PPS : bon ben non, y’a pas de photos cul-inaires dans mon article, j’ai plus rien à bouffer dans mes placards, j’ai pas eu le temps de faire les courses, et encore moins de cuisiner cette semaine, et je voulais pas publier mon article à la bourre… Mais promis, j’essaie de me rattraper et je te préviens dès que mes chefs-d’oeuvre sont en ligne !!!

Cookies choc’espresso

Je sais pas si tu as déjà remarqué, mais les gosses ont une propension incroyable à vouloir ce qui leur est interdit, notamment pour la bouffe et la boisson. Par exemple, Crapouillette a une passion sans bornes pour le café depuis ses 2 ans. A 6 ans, elle est quand même encore un peu jeune pour en boire, donc du coup, on la régale, à l’occasion, de gâteaux au café, surtout éclairs et macarons, ses préférés.

Du coup, je me suis dit que je pouvais tenter de lui en faire moi-même !

Je voulais tout d’abord faire le fameux moka aux biscuits Thé de Lu, mais les biscuits sont toujours mangés avant que j’aie pu dégainer le beurrier. Puis dans le ELLE #3491, je suis tombée sur des fiches-cuisine de Trish Deseine, mon idole en pâtisserie, avec des recettes consacrées au café ! Alors j’ai opté pour ses Cookies expresso, que j’ai rebaptisé Choc’espresso car ils sont au café ET au chocolat ! Allez, hop !

(je te fais un bête copié-collé du site ELLE à table, rendons à Trish ce qui est à ELLE !) (et entre parenthèse, en italique et en gris, mes remarques)

Ingrédients

  • 175 g de chocolat noir 
  • 175 g de beurre demi-sel ou doux (doux pour moi, plus 1 pincée de sel, du coup)
  • oeuf
  • 225 g de vergeoise ou de cassonade (cassonnade pour moi, plus de vergeoise en stock, épuisée dans les pommes au four pour Crapouillette !) 
  • 300 g de farine à gâteau 
  • 2 cuil. à soupe d’expresso très fort (1 dosette de Nescafé en poudre dilué dans 2 cuil. à soupe d’eau chaude pour moi)
  • 1 cuil. à café de levure chimique 
  • sucre glace

1. Coupez le chocolat en morceaux puis faites-le fondre avec le beurre au bain-marie, en remuant (si vous utilisez un micro-ondes, veillez à ce que le chocolat ne brûle pas) (au micro-ondes pour moi)

2. Fouettez les œufs et le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajoutez ensuite le chocolat fondu, l’expresso et la levure en mélangeant bien puis, à l’aide d’une grande cuillère en métal, incorporez peu à peu la farine en soulevant la pâte : elle doit être assez liquide.

3. Couvrez et laissez reposer 12 h au réfrigérateur. (nous, on les a préparés le matin vers 11h, et le soir à 17h, la pâte était OK)

4. Préchauffez le four à 180°C (th. 6). Disposez du papier sulfurisé ou un tapis de silicone sur la plaque à pâtisserie.

5. Prélevez de petites quantités de pâte avec une cuillère à café (vous pouvez aussi utiliser vos doigts) et formez des boulettes de la taille d’une noix. Déposez-les à intervalles réguliers sur le papier sulfurisé et parsemez de sucre glace.

6. Faites cuire 10 mn environ puis sortez les cookies du four et préparez une nouvelle fournée.

7. Laissez refroidir et servez.

Comme indiqué sur la recette papier, il faut saupoudrer le sucre glace AVANT la cuisson pour obtenir un bel effet craquelé (et aussi après pour qu’ils soient jolis !)

Regarde les miens…

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Ouais, hein, j’ai de la vaisselle trop tendance…

Sérieux, cette recette est juste parfaite, et les biscuits délicieux.

Pis cette recette, faut que je te dise aussi que je l’ai faite pour ma blogpote Chris35 du blog « Cuisine de tous les jours« , qui, le premier lundi du moins, organise un rendez-vous que j’adore : le MMM ou Monday Music Miam, où on cuisine/déguste en musique !

Alors je te laisse en compagnie – une fois n’est pas coutume – d’un chanteur français, un des rares que je puisse supporter : Monsieur Eddy, fantastique parolier (son titre « Il ne rentre pas ce soir« , écrit en 1978, est malheureusement encore parfaitement d’actualité et tellement juste…). Eddy Mitchell, que j’aime peut-être encore plus comme acteur (sérieux, « Le bonheur est dans le pré » est un de mes films préférés…)

Allez, va, tu peux préparer le café noir pour accompagner mes cookies Choc’espresso !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Endives au poulet sauce moutarde (ou Endives Ouarhol)

Dans la famille de la Mare (oui, nous sommes des batraciens de noble extraction) nous avons un papa à l’ADN de doryphore (amis lyonnais, bien le bonjour) très difficile et essentiellement patativore, une Crapouillette qui mange comme un têtard neurasthénique, et une maman sans estomac.

Avec tout ça, composer un menu équilibré convenant à tous relève parfois du défi insurmontable. Alors quand tu trouves un aliment aimé et digéré par tous, eh ben tu t’y tiens, et t’essaies de l’accommoder à toutes les sauces. Sauf que y’a des aliments qui ne se laissent pas facilement apprivoiser cuisiner.

Genre : l’endive.

A part au jambon, en salade mais ils aiment pas, ou braisées avec un R mais ils aiment pas, ben voilà, quoi.

Alors quand j’ai trouvé cette recette-là chais plus où (donc si tu te reconnais, confrère/connesoeur consoeur de blog, n’hésite pas à te manifester), j’ai crié « Hosanna ni dieu ni maître, nous voilà un peu le cul sorti des ronces ».

Et du coup, c’est une valeur sure que je ressors régulièrement chaque hiver.

Alors pour régaler ta tribu avec ces endives au poulet sauce moutarde, il te faudra (pour 3-4 personnes) :

  • 1 kg d’endives (4 grosses ou 6 petites, à peu près)
  • 2 escalopes de poulet
  • des champignons de Paris frais ou en boite (une de 200g suffit)
  • 1 pot de crème de 20cl (allégée ou blindée en mg, c’est toi qui voit)
  • 1 cuillère à soupe de moutarde
  • Sel, poivre
  • Comté

Tout d’abord, tu prépares tes endives. Tu coupes le pied, tu les coupes en deux dans le sens de la longueur et tu te la joues méchante reine de Blanche-Neige en leur arrachant le coeur pour pas qu’elles soient amères.

Tu les laves (les endives, pas les coeurs), et tu les fais cuire dans une grande poêle en les ayant salées jusqu’à ce qu’elles soient molles et qu’elles aient fait les eaux.

Rendu leur eau, pardon, ce ne sont pas des endives enceintes.

Pendant ce temps, tu prépares tes champignons s’ils sont frais, ou alors tu ouvres la boite, tu les rinces et tu les égouttes (si c’est des champignons pas de Paris mais du Pays des Merveilles, c’est toi qui vois).

Suis le lien en cliquant sur la photo, tu vas tomber sur un site génial !!!

Tu découpes les escalopes de poulet en dés, et tu fais cuire la viande et les champipis à la poêle avec un bout de beurre. Si tes champis sont frais, tu laisses cuire jusqu’à ce qu’ils aient rendu leur eau eux aussi, et si c’est des en boîtes, tu les mets à la fin de la cuisson du poulet.

Vou saffez du à l'ail ?

Pendant que ça cuit, tu mélanges une cuillère à soupe de moutarde à la crème, avec sel et poivre et tu touilles touilles touilles.

Puis tu dresses le tout : endives, poulet et champignons, tu nappes de crème, et tu recouvres de Comté râpé (c’est aussi très bon avec du fromage à raclette, genre pour le finir quand il t’en reste 4 tranches après une soirée)

Tu fais cuire le bazar au four 10-15 mn à 200°c, et voilà !

endives

Bien doré...

Aboule le blé !

(en général, je sers les endives ouarhol avec des patates vapeur ou du blé)

Pis t’sais quoi ?

Aujourd’hui, on est le 1er lundi du mois, alors c’est MMM, à savoir le Monday Music Miam chez ma blogpote cordon-bleu Chris35 de Cuisine de tous les jours !

Alors en plus de mes endives au poulet sauce moutarde, je t’ai mitonné la bande-son qui va avec !

A savoir :

  • « Endive Ouarhol » -oups…- « Andy warhol » de David Bowie
  • « White Rabbit » des Jefferson Airplane parce que ça parle de champignons, et pas de Paris mais du Pays des Merveilles…
  • une cuillère à café de crème avec « Spoonful » de Cream
  • et « Mean Mister Mustard » des Beatles parce que c’est le Colonel Moutarde dans la cuisine (de tous les jours) !!!


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Chez nous, c’est brioche ET galette

Ça ne t’aura sans doute pas échappé, hier, c’était l’Epiphanie. En gros, le jour où les reines et les rois se font tirer.

(ben quoi ?)

Et chez nous, entre l’égout les goûts du père, les dents de la mère, ceux de la fille et du sain d’esprit (le chat) (quoique des fois…), et ben c’est galette à la frangipane ET brioche des rois.

Et je prépare cela moi-même, avec l’aide de mon apprentie cuistot : Crapouillette, qui est redoutable lorsqu’il s’agit de lécher les plats, les saladiers et les cuillères.

Question organisation, la brioche se prépare la veille, comme ça, t’as tout ton temps le lendemain pour la galette.

Alors, pour la brioche, j’ai utilisé la recette d’une mienne amie, pas hyper dégourdie question cuisine, d’autant plus qu’à l’époque où elle la faisait, cette brioche, elle était à peine majeure. Depuis, elle en a pris, de la brioche. Gnark gnark gnark !!!

Bref, si ça c’est pas de la brioche facile, je sais pas ce que c’est.

Alors, il te faudra :

  • 200g de farine
  • 100g de beurre mou
  • 3 cuil. à soupe de sucre
  • 3 cuil. à soupe de lait
  • 1 giclée d’eau de fleur d’oranger
  • 1 sachet de levure de boulanger genre Briochin
  • 2 oeuf
  • 1 pincée de sel

Délayer la levure dans le lait et la fleur d’oranger.

Mélanger la farine, le sel, le sucre. Ajouter le mélange lait + levure, puis les oeufs. Et enfin, le beurre mou coupé en petits morceaux.

Bien malaxer, pétrir (imagine des miches) (pas forcément de pain) jusqu’à l’obtention d’une boule bien homogène.

Laisser reposer 2 heures dans le saladier couvert d’un linge, dans une pièce « au chaud » pour que ça lève.

(miches, boules, ça lève… champ lexical de… la boulangerie, bien entendu)

Après ce laps de temps, reprendre la pâte et en faire un boudin allongé que l’on referme sur lui-même pour obtenir, je te le donne Emile, une couronne. Ou alors, t’as un moule exprès et c’est encore mieux. A ce stade-là, n’oublie pas d’y planquer la fève (fais juste gaffe de pas y mettre une fève en plastique ; après, c’est pas bon…)

Après cette mise en forme, laisser reposer encore, au minimum 2 heures, au mieux toute une nuit.

Avant d’enfourner, avec des ciseaux, tu fais des petites entailles en croix tout autour de la brioches pour que ça fasse des pointes, comme celles d’une couronne. Tu badigeonnes au jaune d’oeufs, et après, y’a plus qu’à cuire 15 à 20 mn th.8 = 240°c.

Tadam !!!

Brioche des rois 1

Brioche des rois 2

Y’a plus qu’à faire la galette, maintenant !

Pour celle-ci, il te faudra :

  • 2 pâtes feuilletées (du commerce, ou alors tu la fais toi si t’es balèze) (et si tu tombes en rade comme moi l’an dernier, tu peux faire la pâte feuilletée aux petits suisses qu’elle est vachement bluffante → recette de Marmiton ← )
  • 125g de poudre d’amandes
  • 100g de beurre mou
  • 100g de sucre
  • 2 oeufs + 1 pour la dorure

Mélanger le beurre mou, le sucre et la poudre d’amande. Ajouter le 1er oeuf, bien mélanger. Quand il est bien incorporé, ajouter le second.

Dérouler la 1ère pâte dans le moule à tarte, verser la frangipane dessus, étaler, planquer la fève dedans.

Recouvrir de la 2ème pâte feuilletée, sceller les bords.

Tracer des bandes parallèles sur la pâte, puis d’autres se croisant selon un angle inférieur ou égal à ∏/2 (oups, désolée, je me suis laissée déborder par mon esprit matheux) Bref, tu fais des jolies formes dessus pour décorer.

Casser le 3ème, le battre avec une cuillère à café de lait, et badigeonner la galette au pinceau. Attention, il ne faut pas en mettre sur les bords, sinon, ça lève pas comme il faut.

Mettre au frais 30mn.

Rebadigeonner un dernier coup, et cuire 10mn à 240°c, puis 20 mn à 180°c.

Et voilà !!!

Galette frangipane des rois 1

Galette frangipane des rois 2

Bon, désolée, j’ai pas eu le temps de les prendre en photo avant qu’on ne se jète dessus. En même temps, c’est un peu un gage de qualité !!!

Par ailleurs, tu sais que chez nous, tout se fait en musique. Alors, en ce jour des rois et reines, et surtout en ce Monday Music Miam chez Chris35 de Cuisine de tous les jours, qu’écoute-t-on chez la Crapaude’s Family, hein ?

Forcément, on aurait pu écouter le King, aka Elvis « the Pelvis » Presley, mais non (d’autant plus que je l’ai déjà convoqué pour un MMM → ici ←).

Alors, à défaut de King, on va convoquer Queen !!!

Paradoxalement, c’est un groupe que je n’aime pas trop. Déjà, Freddy, avec sa moustache et son paillassion pectoral, je peux pas. Les membres du groupe, avec leur cheveux permanentés, je peux pas non plus. Il reste toutefois quelques morceaux de bravoure, comme la « Bohemian Rapsody ». Mais que je n’aime QUE dans Wayne’s World !!!

(‘tain ça craint, on dirait moi dans ma caisse…)

Well…

Gode save the Queer, God save the Queen, and… chewing !!!

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She’s (doing) a rainbow (cake)

Oui, elle, là.

Pauvre petite malheureuse…

On connait l’histoire…

Puis c’est l’escalade…

… et le début de la fin…

Puis le premier bad trip…

et enfin l’inévitable…

Elle tente pourtant de lutter, au début…

Mais en vain…

Rhâ la la, quand même, hein…

Mais revenons-en à son space cake.

Ou plutôt à mon rainbow cake même pas parfumé à la ganja.

J’ai tenté de faire ce gâteau à la mode après avoir vu sur Facebook (où tu peux être mon ami(e) si tu veux, à moins que je ne rejette lamentablement ta demande d’amitié) (gnark gnark) (même pas, en vrai chuis geontille) – après avoir vu, disais-je, celui de ma copine Pivoine du blog « Pivoine cuisine… {tant pis pour vous}« . Disons plutôt pour être honnête après que Crapouillette a/ait vu (je sais jamais ce qu’il faut dire) cette petite merveille, et qu’elle m’a/ait tannée tout un week-end pour faire le même car il est trop beau.

Alors, j’ai suivi le lien que Pivoine m’a filé, et je me suis lancée !

Je suis partie sur une bête base de gâteau au yaourt, bien qu’on ait convenu avec Pivoine qu’une base de gâteau marbré serait peut-être plus sympa. Mais comme j’avais la flemme, splotch, un yaourt à l’abricot, et zyvas Crapouillette touille touille touille !!!

Une fois la pâte bien mélangée dans un saladier (ça va encore mieux au batteur, on est d’accord, mais Crapouillette aime bien touiller, alors je la laisse faire), tu te munis de 5 bols, car l’arc-en-ciel (rainbow en angliche, comme le nom du gâteau, ô merveilleuse coincidence !) compte 6 couleurs.

C’est d’ailleurs le moment de réviser tes leçons de sciences, et notamment d’optique. L’arc-en-ciel nait de la diffraction de la lumière à travers les gouttes d’eau en suspension dans l’air, qui agissent comme un prisme et éclatent la lumière blanche en 6 couleurs composant le spectre lumineux : rouge, orange, jaune, vert, bleu, violet.

Bon, en fait, en vrai, l’arc en ciel a sept couleur, avec l’indigo entre le bleu et le violet, mais chais pas faire, alors voilà.

Tu dispatches la pâte dans les petits bols, en gardant une plus grosse part dans le saladier, qui va constituer la base de ton gâteau. En gros, j’ai mis 2 grosses cuillères à soupe de pâte dans chaque bol.

Puis tu t’empares de tes colorants alimentaires, et là, tu révises les couleurs avec ta progéniture. Jaune, rouge et bleu sont les 3 couleurs primaires à partir desquelles tu peux obtenir les autres, les couleurs secondaires: orange, vert, violet.

Et c’est parti !

Dans le grand saladier, tu mets 8 à 10 gouttes de rouge.

Puis il faut compter 6 gouttes par bol, 3 gouttes de chaque pour les mélanges.

Par contre, j’ai foiré mon violet, chais pas pourquoi, il était tout gris…

Tu obtiens donc un saladier rouge, puis un bol de chaque couleur.

Tu verses le contenu du saladier dans un moule beurré et fariné, puis tu verses le contenu de chaque bol au centre du plat, l’un après l’autre de manière concentrique, dans l’ordre des couleurs de l’arc-en-ciel pour avoir un beau dégradé (de couleur, pas la coupe de cheveux).

Et tu obtiens ça !

Après, t’as plus qu’à le faire cuire (beh oui, hein…).

Tu le démoules, et pendant qu’il refroidit, tu prépares un beau glaçage avec 250g de sucre glace, un blanc d’oeuf et le jus d’1/2 citron, que tu mélanges à la spatule et en aucun cas au fouet, ce que je faisais tout le temps, et qui me faisait foirer tous mes glaçages. Bon, celui-là aussi je l’ai foiré, mais parce que j’avais plus assez de sucre glace, alors je l’ai fini au sucre en poudre extra-fin (ça marche aussi). Crapouillette ayant choisi de faire une déco « insectes » (elle adore ces saloperies de bestioles…), j’ai coloré le glaçage en vert, puis on a fait des bêbêtes en pâte à modeler d’amande.

Certes, j’admets que je me suis amusée comme une grande folle.

Regarde…

C’est chouli, hein ?

Et maintenant… l’intérieur !!!

Attassion…

Suspense…

Voilà !!!

… ou encore…

Bien pop, comme gâteau !

Cela étant, autant les gosses se jettent dessus, que les adultes ont beaucoup plus de réticence…

Pourtant, les colorants n’ont strictement aucun goût, et avec toutes les saloperies qu’on bouffe à longueur de temps, c’est pas quelques gouttes de cochonceté chimique dans un gâteau qui vont nous filer le cancer !

Allez, je te laisse quand même le lien que Pivoine m’a donné, car les images c’est quand même bien (perso, j’ai même pas mis le son, t’façons c’est en angliche).

Et pour accompagner ce monument culinaire psychédélique, quoi de mieux qu’une chanson des Rolling Stones, issue de leur trop souvent sous-estimé album de 1967, « Their Satanic Majesties Request« , à la couverture hologramme (en 3D) que je rêve de voir en vrai, et qui moque un peu le concept album « Sgt Pepper’s lonely hearts club band » des Beatles, hein ?

https://i0.wp.com/ecx.images-amazon.com/images/I/61a-E2sorFL._SL500_AA300_.jpg

Ben rien !

Donc, ladies and gentlemen, the Rolling Stones avec « She’s a rainbow » !

C’était donc ma participation au MMM = Monday Music Miam de Chris35 du blog « Cuisine de tous les jours » !

Par contre, ayant rencontré ce dimanche quelques problèmes avec l’éditeur de texte de WordPress, je me suis contentée de reprendre un vieux billet. Quand ça veut pas, hein…

Allez, file compléter tes cultures musicales et culinaires, moi, j’y cours !

https://i0.wp.com/cuisinedetouslesjours.com/wp-content/uploads/2012/05/monday_music_miam_500-200x200.jpg

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