L’autre soir, je monte coucher Crapouillette Ière.
Tandis qu’elle se brosse les dents, j’en profite pour me déshabiller et mettre mon pyjama, me sentant un peu engoncée dans ma tenue slim + chemise + tunique ceinturée, très sympa au demeurant, mais un peu raide pour l’activité à laquelle je comptais m’adonner dans le quart d’heure suivant, à savoir le vautrage sur canapé devant le replay d’Esprits Criminels (en solo, Monlolo regardant le foot chez son frère) (gentil beau-frère…) (si si, sérieux, j’aime autant que Monlolo aille regarder le foot chez lui !!!)
Comme tous les soirs, nous nous asseyons sur son petit canapé/coffre à jouets en lion pour lire une histoire.
Assises côte-à-côte, je passe mon bras droit derrière ses petites épaules pour un moment câlin.
Mais ce soir-là, pendant la lecture de « Poka et Mine : Au fond du jardin » (j’adore…), elle n’arrêtait pas de s’agiter, de gigoter…
Manifestement, quelque chose l’énervait.
Pis ça commençait à me gonfler aussi.
– Bon, qu’est ce qu’il y a, là ? Pourquoi t’arrêtes pas de bouger ?
– Mais c’est ton truc, là, ça me gêne !!! dit-elle en se dégageant de moi.
– Mon truc ? Mais QUEL truc ???
– Mais ton nénet qui pend, là !
Eh oui, « la loi de la pesanteur est dur mais c’est la loi », comme chantait Brassens…
Dura lex, sed lex…