Soupe Carcasse (aka soupe au poulet inspiration thaï)

Oh !

Une revenante !

Ça faisait une paie, dis donc !

Bon, là j’ai une bonne excuse pour reviendre (comme s’il m’en fallait une…). C’est que je viens de faire une recette qui déboîte, et que comme je garde mes recettes favorites dans mes favoris sur mon ordi (ben oui) et que celle-ci, c’est moi qui l’ai inventée à partir de ces 2 recettes différentes trouvées sur la blogo :

eh ben voilà, ça se voit que ça fait longtemps que j’ai pas écrit, je sais plus où j’en suis.

Donc, je voulais mettre ma recette à moi dans mes favoris, donc il fallut bien que je l’écrivasse, ma bonne dame !

Dont acte.

Et qui sait, ce petit exercice va peut-être me remettre le pied à l’étrier ! (ne nous illusionnons toutefois pas trop).

Donc cette recette, j’ai eu envie de la faire pour utiliser le reste de carcasse de poulet qui me restait de midi, après avoir fait une fricassée de poulet, carottes, poireaux, crème et moutarde à l’ancienne, pour laquelle j’ai utilisé les cuisses et les blancs de mon poulet, et qui était très bonne. Et parce que je n’aime pas gâcher.

Donc, quoi de mieux qu’un bouillon pour utiliser une carcasse ?! Ben rien.

Donc voilà ! La soupe Carcasse de la Crapaude qui se décarcasse !

Ingrédients

  • 1 carcasse de poulet (avec les ailes c’est encore mieux)
  • 2 gousses d’ail
  • 1 oignon
  • 2 tablettes de bouillon de volaille
  • des champignons noirs (déshydratés)
  • 2-3 carottes
  • 1 petit poireau
  • 1 boite de pousses de soja/haricots mungo
  • 1 « nid » de vermicelles de haricots mungo (les trucs gluants qu’on met dans les rouleaux de printemps par exemple)
  • Sauce soja
  • Sel
  • Poivre
  • Gingembre (congelé)
  • Coriandre (congelée)
  • Citronnelle (congelée)
  • Mélange épices thaï
  • Huile d’olive
  • Huile « normale » (genre Isio 4 pour moi)

C’est parti mon kiki

Séparer les ailes de la carcasse de la bête.

Faire sauter tout ça dans un mélange d’huile d’olive et d’huile tout court.

Quand le poulet est coloré, ajouter l’oignon émincé, puis un peu après l’ail en petits morceaux. Faire sauter 1 ou 2 mn que l’oignon devienne translucide sans que l’ail ne brûle, ajouter 2-3 cuillères à soupe de sauce soja, bien remuer le tout que le poulet soit « enrobé ». Laisser cuire environ 2 mn.

Recouvrir avec de l’eau, environ au 2/3 de la hauteur de la carcasse multipliée par la racine carrée de l’hypoténuse du couvercle.

Porter à ébullition et en attendant que ça bouille (♫ Quoi ma bouille, qu’est-ce qu’elle a ma bouille ??? ♪), ajouter dans le dedans de l’eau 2 cubes de bouillon de volaille, un peu de sel, 2 giclées de poivre (tu prends la fiole du père Ducros qui se décarcasse lui aussi et tu donnes 2 coups de poignet, quoi. Comme c’est une fiole adolescente, 2 coups de poignet = 2 giclées, CQFD), 1 cuillère à soupe de gingembre congelé, 1 cuillère à café de citronnelle congelée, 2 cuillère à soupe de coriandre congelée (sans déconner, elles sont super pratiques ces petits boites de chez celui qui fait les lasagnes au dauphin), 1 cuillère à café de mélange d’épices thaï, et des champignons noirs déshydratés.

Et tu laisses bouillir tout ça pendant 20 mn minimum.

(tu as vu, on est devenu intime, on se tutoie, maintenant)

Pendant ce temps, tu prépares les légumes.

Tu éminces le vert du poireau et tu le mets de suite dans le bouillon.

Puis tu détailles les carottes et le blanc de poireau en fins bâtonnets.

Puis tu jettes tout ça dans le bouillon, ainsi que les pousses de soja.

Après les 20 mn de cuisson du bouillon, tu en retires le poulet bouilli et tu ajoutes les vermicelles.

Tu enlèves toute la viande des ailes et de la carcasse, et tu la coupes en tous petits morceaux, que tu remets dans le bouillon. Tu laisses cuire encore un peu le temps de mettre la table, et y’a plus qu’à déguster !!!

Franchement, nous, on s’est régalé.

Maintenant, place aux photos, mais alors t’attends pas à de l’image de compèt’ hein !

Quant à la vaisselle, tu remarqueras sans doute son originalité. Elle me vient de ma grand-mère maternelle. Qui elle aussi n’aimait pas gâcher (les vieux, les premiers écolos de la bouffe). Il s’agit donc d’un splendide modèle de boite vide de fromage blanc Top Budget d’1kg, modèle parfait pour congeler les restes !

Allez, zou, je file, j’ai ma brioche à dégazer !

A bientôt, qui sait 😉

 

 

 

 

 

Dé privatif

En ce moment, en cours de vocabulaire, la classe de CM1 de Crapouillette étudie les préfixes, et notamment le « dé » privatif (faire/défaire etc). A cette occasion, ils effectuent donc moults recherches dans le dictionnaire, où résident de merveilleuses trouvailles comme me le narra Crapouillette l’autre jour…

« Ben tu sais dans le dictionnaire y’a des gros mots, hein ! » me dit-elle toute encanaillée.

« Ah bon ???!!! » feignai-je en bonne mère à l’écoute, « vous avez trouvé lesquels ??? »

« Eh ben l’autre fois Maxime (son meilleur pote depuis la GS-ndlr) a trouvé « cul » et moi j’ai trouvé « merde » ! » me rétorqua-t-elle avec un petit rire coquin, auquel je me joignis de bon coeur.

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« Et même qu’aujourd’hui il a trouvé un mot encore plus gros ! »

« Ah bon ??? Lequel ??? » répondis-je avec une cul-riosité non feinte, m’attendant à un mot avec « en », « cu » et « lé » dedans.

« Eh ben il a trouvé « débiter » ! », me répondit-elle avec une bonne crise de rire.

« Mais « débiter » c’est pas un gros mot, m’enfin ! » lui dis-je, mimant l’incompréhension avec mon dos (oui, je suis très forte en mime. Faut dire aussi qu’on était en voiture).

« Ben si, hein, parce que y’a un gros mot dedans, pfff… »

(non, ma fille ne me prend pas du tout pour une conne…)

« Oui j’ai compris, mais « débiter » c’est pas un gros mot ! Ca veut dire « couper en morceaux », comme dans « débiter du bois » par exemple », répondis-je doctement.

« Ah bon ? On savait pas ! N’empêche qu’on était pas loin, nous on croyait que ça voulait dire « couper le zizi » !!! »

Eh ben moi, je dis qu’en vocabulaire, ces gosses, ils ont tout compris !

La voix de son maître

Hier soir, comme quasiment tous les jours, je demande à Crapouillette, CE2, si elle a des devoirs. Ce à quoi elle me répond : « Apprendre les deux premiers couplets de la chanson qu’on apprend en ce moment. »

Comme à chaque fois que c’est le cas, je lui dis de se connecter à Youtube et de chercher sa chanson en version karaoké, tout en lui disant bien de faire gaffe, de pas cliquer n’importe où, car sur Youtube y’a des vidéos avec des gens à poils, et même qu’on leur voit les nichons et la quéquette. Ce à quoi elle répond invariablement « Beeerkkk !!! »

Mais bref.

Crapouillette fait donc sa recherche, puis, comme elle est timide niveau chant, elle m’appelle pour que je chante avec elle, afin que je couvre les vols de canetons s’échappant de sa bouche par les gros canards boiteux sortant de la mienne.

Nous voici donc -surtout moi- chantant à tue-tête (tu as remarqué qu’on a un printemps pourri cette année ?), quand soudain, elle me regarde, l’air un peu étonné, et me dit : « Mais c’est dingue, t’as EXACTEMENT la même voix ! »

La même voix que qui, je te le donne Emile ?

Que Joan Baez ?

Que Janis Joplin ? (dont j’avais la coiffure quand j’étais à la fac ?)

Que Joni Mitchell ?

Que nenni, penses-tu…

Moi, j’ai EXACTEMENT la même voix que… Calogero.

Notez que je n’ai rien contre Calogero, excepté, peut-être une…

#voixdemerde

PS : y’en a un qu’a pas une #voixdemerde, c’est Robert Downey Junior, qui, en plus d’être un gros canon, chante « River » de Joni Mitchell comme un dieu. Mate.

PPS : article non sponsorisé par Dim, ni Sloggi, ni Playtex, ni Undiz, ni Etam… #pipiculotte

La vieillesse est un naufrage

Ce matin, à la salle de bain, Crapouillette et moi-même finissions de nous préparer pour aller à l’école. Tandis que j’enfilais mes chaussettes, Crapouillette, déjà prête, mirait sa belle coiffure et ses cheveux fraichement coupés et lissés la veille dans le miroir. Quand soudain, elle me dit :

« C’est cool, Maîtresse elle sent pas des fesses. »

Je la regardai donc fixement, l’air incrédule, une chaussette suspendue au bout de ma main figée, sidérée, terrassée par l’énormité de ce qu’elle venait de m’asséner.

omg-owl

– Gnnein ??? fut le seul genre de borborygme qui parvint à franchir le seuil de mes lèvres.

– C’est trop bien d’aller à l’école comme ça, renchérit-elle.

– Mais mais mais, mais pourquoi tu dis ça ??? Y’a des maîtresses qui sentent mauvais à ton école ???

Là, ce fut son tour de me regarder fixement, les yeux écarquillés et les sourcils en accent circonflexe.

– Mais qu’est-ce que tu racontes ???

– Ben, tu viens de dire que ta maîtresse, elle sentait pas des fesses…

Et là, je vois ma Crapouillette partir d’un fou rire irrépressible, se tordant et pleurant de rire, incapable de reprendre sa respiration pour répondre à mes désespérés maikoikeskejaidit.

Au bout d’un instant, réussissant à reprendre ses esprits, elle parvint alors à me dire :

– Mais non !!! J’ai pas dit ça !!! J’ai dit « C’est cool, mes tresses elles sont pas défaites !!! ».

Bah oui. Tout s’explique, hein…

Donc, j’étais déjà mal gaulée, les jambes en X, des gros genoux moches, des cuisses en emmental, des cicatrices partout, deux organes en moins, une maladie immunitaire, des yeux myopes… Voilà que je deviens SOURDE !!!

Moi je vous le dis, la vieillesse est VRAIMENT un naufrage…

Eurekâ !!!

Comme tu le sais si tu suis plus ou moins mon blog et/ou supporte mes babillages intempestifs sur Facebook, cela va faire presque un mois que je suis en arrêt maladie.

Je suis épuisée, je chope cochonnerie sur cochonnerie, et surtout, SURTOUT, j’ai mal partout, et notamment au ventre. J’ai récemment pu sentir le moindre centimètre des quelques six mètres de boyaux emberlificotés dans ma panse. Je peux appuyer sur n’importe quelle partie de mon abdomen, j’ai mal là, là, là, là, là, là, là et encore là.

Donc j’ai mal là, là, là, là et encore là (sauf à l’estomac car j’en ai plus ^^)

Les toubibs, généraliste ou spécialistes, ne savent pas ce que j’ai (même si ça n’a pas l’air grave), et je vais devoir passer toute une batterie d’examens plus ou moins invasifs par en haut ou par en bas pour trouver le pourquoi du comment.

J’en discutais encore avec Monlolo, tout à l’heure, gestes à l’appui pour bien lui montrer où ça me blessait, quand, soudain, il a trouvé la solution !!! D’une simplicité, d’une limpidité tellement évidentes… qu’il me l’a énoncé de la formule lapidaire suivante :

« Ouais ben en gros, t’as mal au doigt, quoi… »

PS : merci Coluche !!!

Little Miss Meteor

Tu connais l’histoire de la crapaude qui veut se faire aussi grosse que le boeuf ?

Mais si, la fable de la Fontaine, là !

Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille,
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
– Nenni. – M’y voici donc ? – Point du tout. – M’y voilà ?
– Vous n’en approchez point. ». La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout petit prince a des ambassadeurs,
Tout marquis veut avoir des pages.

Eh ben ça, c’est moi depuis quelques temps.

Tu le sais peut-être ou pas, je n’ai plus d’estomac depuis 8 ans, suite à quelques vicissitudes de cette chienne de vie.

Depuis, je jongle entre divers malaises et diverses manifestations plus ou moins douloureuses, sonores et/ou odorantes de mon abdomen.

Amies de la poésie, amateurs de la Fontaine égarés, bonjour, au fait.

Cela étant, l’autre jour, en allant au travail, presque au bout de l’heure de route quotidienne qui me mène à mon %#&¤$% de job de merde, j’ai fait un gros malaise au volant, un « pas comme d’habitude », si bien que j’en ai été verte de peur bleue. Ca s’est reproduit plusieurs fois les jours suivants, le tout accompagné de douleurs, et surtout de la sensation d’être une bonbonne de gaz.

Mon corps mutilé bizarroïde réagissant toujours étrangement, mon médecin, Gregounet, yeux polaires, barbe de 3 jours, a décidé de laisser le temps à mes tripes probablement irritées de reprendre leur forme et place initiales (oui, je suis comme feu le Concorde, à géométrie variable).

Mais.

Ils n’en ont rien fait, ces petits saloupiauds de boyaux, et je ne me sors pas les doigts du derche (au sens propre, sale et figuré)

(non, cet article n’est MÊME PAS sponsorisé par Préparation H)

(♪ Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe ♫)

Du coup, j’ai profité de ma visite mensuelle à l’hosto pour recharger mon corps en anticorps (oui, ça non plus, j’en ai pas) (ni de rate, ni de duodénum, d’ailleurs) pour parler de mes soucis à l’infectiologue de service ce jour-là.

Après moults oscultations et palpations, elle me dit :

– Vous mettez au risée.

– … pardon ???

– Vous mé-té-o-ri-sez.

– Aaahhh ! Euh, et ça veut dire quoi ?

– Vous avez d’importantes poches de gaz dans les intestins. Je vous prends rendez-vous avec mon confrère gastro-entérologue afin qu’il découvre la cause de ceci.

Mon gastro-entérologue, c’est un pur canon, avec une prestance et une classe folle. Pile l’archétype du médecin dans les séries américaines. Je te dis pas comme c’est commode de lui expliquer les yeux dans les yeux tes problèmes de crotte. Sérieux, j’imagine même pas s’il avait choisi la gynécologue comme spécialté…

Mais je mégare.

Donc, une fois la toubib partie, j’ai cherché « météorisation » sur Wikipédia.

Hop :

Meteorisation

Bien bien.

Voilà voilà.

Nous avons donc la preuve de ce que moi-même et d’autres soupçonnions depuis un bon bout de temps :

je suis une-GROSSE-VACHE !!!

Ronald et moi

Samedi, tu l’auras sans doute remarqué, c’était la Saint Valentin.

Monlolo, cet être pétri d’amour et d’attention au romantisme absolu, est donc allé faire un concours de boules avec ses potes.

(euh… quand je parle d’un concours de boules, je veux parler de longue, aka la boule lyonnaise, et non pas d’une compétition typiquement masculine digne d’un vestiaire de foutchebaôle où les monocouilles sont systématiquement perdants. A moins que. Mais franchement, jugé au poids, ça doit pas être bien beau)

Mais je m’égare.

Donc, Monlolo était aux boules.

Et je précise, à l’attention des quelques québécois qui se seraient égarés par là (coucou Annabelle !) qu’aller aux boules, ici, dans ma contrée troudeballetaounienne, ne signifie pas aller au strip tease (merci Annabelle !) mais aller jouer aux boules.

Bref.

Donc : Monlolo : les boules

(si je puis dire)

En même temps, le fait que mon chéri fasse cette compétition sportive (je te jure, c’est un VRAI sport, ils ont même une fédération, la FFSB (Fédération Française de Sport Boules) (et non pas la Fédération Francophone des Sourds Belges) (si si c’est vrai ça existe !) (en même temps, les belges entendants peuvent aussi jouer aux boules hein, c’est pas ce jeu-là qui rend sourd))

Donc, disais-je, que Monlolo fasse cette compétition, c’est peut-être la seule manière pour moi d’avoir un bouquet de fleurs, les organisateurs ayant forcément pensé à en offrir aux vainqueurs pour qu’ils se dédouanent auprès de bobonne en rentrant un peu bourrés à 2h du matin.

Ainsi, en ce jour funeste, je me retrouvai donc seule avec Crapouillette, qui sortait de 5 jours de vacances bien pourris à cause d’une rhino féroce, ce qui m’a bien pourri 5 jours de mes congés également.

Une idée germa alors dans ma caboche maternelle, avide de sorties et de bain de foule après cette réclusion maternelle de promiscuité (en un seul mot, contrairement à la future mariée le jour de son enterrement de vie de jeune fille) (promise cuitée) (oui, je suis très fatiguée)

– Dis, Crapouillette, ça te dit qu’on se fasse un McDo mère-fille ce soir ? lui lançai-je à midi, sûre de mon coup ?

– Ouais, bof, le cadeau du Happy Meal il est tout pourri en ce moment… On n’a qu’à aller chez Quick !

– Ah non, lui rétorquai-je, un poil vexée,  je fais pas 50 bornes pour aller manger 4 nuggets…

– Pfff, c’est trop nul, y’a même pas un KFC par ici…

– Bah je sais mais j’y peux rien, moi. (tu la sens bien, la mère vexée, là ?) Tu veux aller à la crêperie ?

– Ben non, là-bas ils ont pas de pâte de spéculoos…

(non non, ma progéniture n’est pas du tout chiante niveau bouffe)

– Bon. Ben je te laisse réfléchir, alors. T’es sûre que tu veux pas aller au McDo ? Même si y’a pas de cadeau, c’est pas grave !

– Ouais ben si, hein, me répondit-elle, comme une évidence.

Je la laissai donc vaquer à ses occupations tandis que je vaquais aux miennes, quand elle réapparut en me disant :

– Ca y’est je sais ! On a qu’à se faire un mini-kiff à la maison ! Nuggets frites, tranquille !

– Ben ? Tu veux qu’on aille au Drive, alors ? Je comprends pas, ça change quoi ?

– Mais noooonnnn !!! Je veux que les nuggets, tu les fasses TOI. C’est comme tes hamburgers, ils sont vachement meilleurs… Le McDo, c’est QUE pour le cadeau, t’sais…

Hin hin hin, Ronald, ils sont où, tes nuggets ???

Dans Ton Cluwn !!!

PS : oui, hein, tout ça pour ça…

PPS: je précise qu’aucun Monlolo, enfant, québécois, belge, sourd ou non, n’a été maltraité durant la rédaction de cet article. Un blanc de poulet, peut-être…

PPPS : pour de vrai, je m’en fiche de la St Valentin. Monlolo, c’est plus d’une fois par an qu’il me fait ma fête ^^

PPPPS : la preuve en image !

(que mes nuggets ils sont terribles, pas le reste, m’enfin…)

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La (dure) loi de la pesanteur

Ce matin, dans la salle de bain, à la faveur d’une matinée chômée pour moi pour cause d’arrêt maladie pour cause de boyaux qui se promènent dans mon dedans et qui frottent et cognent mon nerf vague et mon coeur vague (à l’âme) et qui me provoquent des malaises, Crapouillette et moi-même étions en train de faire notre toilette, partageant cet espace clos de 2.85 m² au bas mot pour ne pas gaspiller le chauffage (si si) et notre temps.

J’avais fini de me laver, et étais donc à poils et à pâleur (nous sommes en hiver, ceci expliquant donc cela), tandis que ma progéniture procédait à sa toilette de chat au lavabo. Ayant déjà enfilé mon tanga so sexy en dentelle toute douce (oui, bon, ma gaine) et ayant grave froid aux arpions, j’entrepris, avant de passer mon soutien-gorge, d’enfiler mes chaussettes tout en restant debout, incorrigible optimiste que je suis.

Bien entendu, ce qui devait arriver arriva : je vacillai subrepticement, et, en gros, manquai de m’écraser lamentablement la tronche et tout le tremblement sur le carrelage.

Ma fille me regarda alors d’un oeil taquin, et m’asséna tout à fait sérieusement :

« T’as failli tomber à cause de tes nichons qui sont trop lourds ? »

Moi je dis qu’Isaac Newton, avec ses pommes, il peut aller se rhabiller…

Tarte Tatatin

L’autre jour, Crapouillette se lamentait d’avoir foiré son expérience en sciences (oui, Crapouillette, ma grande scientifique de 7 ans et pas toutes ses dents). Alors, pour lui remonter le moral, je me suis mise à lui raconter que de grandes découvertes scientifiques avaient été faites suite à un raté (et en vrai ça s’appelle la sérendipité).

Genre le Post It grâce à la colle qui colle pas des 2 chimistes de chez 3M, Archimède qui était grec (donc qui était… grec, quoi) et qui donc prenait son bain avec un canard en plastique vibrant et qui a découvert la poussée d’Archimède (cochon), ou encore Newton qui a découvert la gravité en se prenant une pomme sur la tronche, ou encore les soeurs Tatin avec leur tarte aux pommes renversée.

Ce que l’histoire a oublié, c’est qu’en fait, les soeurs Tatin étaient les voisines de Newton, qui leur apportait les pommes talées qu’il se prenait sur la tronche pour qu’elles en fassent des tartes, et que, pour vérifier ses hypothéses sur la gravité, il leur faisait toujours des croche-pattes, et que c’est comme ça qu’elles ont inventé la tarte Tatin.

Cela étant, Newton n’était pas non plus un tel goujat. Avant de leur apporter des pommes, il leur avait demandé l’autorisation, quand même.

Dialogue :

Isaac : Dites, les deux frangines, si je vous amène des pommes, vous me faites une tarte ?

Stéphanie et Caroline (qui n’étaient pas de Monaco, non non, mais de Lamotte-Beuvron, c’est bien plus glamour) (sérieux, ça ne s’invente pas, ça) : Oui si tu veux !

Isaac : Et si je vous amène du tabac, vous me faites une pipe ?

L’histoire a cependant oublié la réponse des deux frangines.

Mais revenons-en à nos moutons.

Donc je raconte des exemples de sérendipité à ma fille, et du coup j’ai eu envie de faire une tarte Tatin.

Ou une tarte Tatatin, devrais-je dire.

Car en fait, l’histoire des soeurs Tatin avec leur bon ami Newton, c’est que des conneries qu’on raconte aux enfants pour les consoler de leurs expériences ratées en sciences (je te jure).

La vraie histoire trouve ses sources en musicologie.

La vraie tarte Tatin s’appelait à l’origine la tarte Tatatin, et a été inventée par Beethoven, et non pas par Renaud comme tu t’y attendais. La musicologie renaldienne a prouvé que Monsieur Séchan avait juste copié ce cher Ludwig Van, et ce grâce au couplet manquant de « Laisse Béton » retrouvé par hasard lors de la farfouille des pompiers de Lamotte-Beuvron (d’où l’amalgame historique avec les soeurs Tatin, tout ça…)

Le couplet en question :

Il m’a mis un coup d’poing
J’y ai filé un coup d’latte
M’a mis un coup d’surin
J’ai renversé ma tarte TATATIN !!!

Véridique.

Mais donc, le véritable inventeur de la tarte Tatatin, c’est donc Ludwig Van (oui, l’inventeur des baskets de skate aussi, vraiment un grand homme, ce Bitauvent Beethoven). Deux musicologues avertis qui en valent deux (Monlolo et moi-même, en l’eau cul rance) l’ont prouvé en déchiffrant inlassablement l’ouverture de sa Symphonie n°5 :

On y entend disctinctement (je te rappelle que Ludwig Van Kekettahler-Beethoven était sourd) :

Tarte Tatatatin !!!
Aux pommes pommes pommes pommes !!!

Sur ces entrefaits-là, je te confie la recette originale de ce cher Ludwig trouvée dans le livre de recettes de sa petite-petite fillotte lors du vide-grenier du Sou des Ecoles de Bonn.

Ingredienten (oui, la recette originale est en allemand, je te traduis la suite, je suis gentille)

  • 250g de pâte brisée
  • 6 pommes (normalement c’est QUE des Reines de Reinettes)
  • 125g de sucre en poudre
  • 100g de beurre

Modus operandi (oui, à l’époque, le latin était de rigueur, je te traduis la suite, je suis gentille)

Enduire gracieusement le fond d’un moule à manquer de 22cm de diamètre avec la moitié du beurre, et saupoudrer de sucre.

Eplucher les pommes et les couper en tranches épaisses. En recouvrir le fond du moule en couches successives, et saupoudrer de sucre.

Recouvrir de la pâte brisée, en glissant bien la pâte à l’intérieur des parois du moule.

Faire cuire 30mn à th 8 – 220°c

Démouler sur un plat supportant le passage au four. Recouvrir les pommes de sucre, et parsemer de noisettes du beurre restant.

Faire caraméliser sous le grill du four, porte ouverte, pendant 10mn EN SURVEILLANT.

Servir tiède, accompagné éventuellement d’une cuillère à soupe de crème fraiche épaisse qu’on laisse fondre sur la tarte tiède.

Et voilà !

Tarte Tatatin

Ma tarte Tatatin sera donc ma participation au Monday Music Miam de ma blogpote Chris du blog « Cuisine de tous les jours » !

Je t’invite à aller visiter son blog hyper gourmand plein de bonnes idées simples et originales, surtout si tu aimes les vieux légumes oubliés et mal aimés, et le rock !!!

Ouais, Beethoven est so rock’n’roll… Et c’est pas moi qui le dit, c’est Chuck Berry !

J’ai été tagguée comme un wagon SNCF #22 : Mon Cul c’est du Poulet (si si)

J’ai l’impression d’être une énigme vivante. Régulièrement, des blogpotes tentent de me percer à jour, tel un vilain spot d’ado, pour voir ce que j’ai à l’intérieur. Chez moi, point de substance visqueuse jaunâtre, mais un sacré bordel quand même. Je te laisse juger sur pièce, grâce au questionnaire inquisiteur de ma blogpote Brenda du blog volailler pertinent et impertinent « Mon Cul c’est du Poulet« .

Cot !!! 1/ Pourquoi un blog ?

Parce que depuis toute petite je veux être écrivain. Douce utopie.. Mais comme faut bien commencer quelque part, hop ! un blog ! Quoi de mieux pour écrire et pour être lu, de manière anonyme, sans peur d’être jugée ridicule par ses proches ? (bon du coup, le machin a fait long feu, mais tant pis, ça s’en va et ça revient, comme disait un électricien de ma connaissance, je crois)

2/ Raconte ton grand moment de honte.

Ouh là, ça va être difficile, c’est pas les occasions qui manquent… Cela étant, depuis que je suis adulte et que je me fous de tout, ça m’arrive nettement moins souvent. Mais quand j’étais gamine et déjà bien dans la lune , c’était légion…

Bon allez, un récent de ma vie de femme, quand même…

Un jour, quand Crapouillette avait genre 3 ans et qu’elle était confortablement assise dans le siège du caddie du Frogmarket du coin alors que je tâtais du melon en tout bien tout honneur, je croise l’ex-copine de mon cousin, que j’aimais beaucoup (la copine) (le cousin aussi bien sûr, même on se foutait des peignées mémorables incluant du fracassage de crâne contre la poignée du four de la cuisinière quand on était gosse). On commence à blablater, et bien sûr, elle essaie de converser avec ma gamine. Bien entendu, cette dernière, sauvageonne comme pas deux, se renfrogne instantanément, n’accordant ni mot ni regard à la dame. On continue donc de discuter un instant, puis sur la fin, elle dit donc au revoir à Crapouillette, qui daigne enfin ouvrir la bouche et lui adresser quelques mots, en l’eau-cul-rance l’occurence :

« Ben ma maman, elle a des poils au pitchoun et ils sont tout noirs ! »

Sur ce, va conclure une conversation, tiens…

3/ Morpheus te propose la pilule rose ou pilule bleue, laquelle tu prends ?

La bleue car comme on vit dans une société sexiste, c’est pas pour les filles, y’a donc moins de chance que ça me fasse du mal. Au pire, si j’ai des poils qui poussent, ça se verra même pas.

(c’est qui Morpheus ?)

4 / Un blog à conseiller ?

Hin hin, le tien !!!

Non sinon, un de ceux où j’aime à me perdre très souvent, c’est un blog axé voyage, celui de Ganesha aka Lacinle : leklektik

Sinon, pour voir tous les glogs que j’aime, y’a qu’à cliquer sur l’onglet « Blogpotes » dans la barre noire sous l’image d’en-tête du présent blog.

5/ Ton héros de roman préféré ?

Whâ c’est dur ça ! Au débotté, je dirais Severus Rogue. Et aussi Corto Maltese, même si c’est des BD mais c’est plus des romans graphiques. Récemment, j’avoue avoir eu un petit faible pour l’inspecteur Wallander, et Assad du département V. Tu remarqueras qu’il s’agit de personnages récurrents. En effet, j’ai horreur de terminer un livre, car ça veut dire que je laisse les personnages auxquels je viens de m’attacher. C’est pour ça que j’adore lire des séries, des sagas, notamment en Heroic Fantasy. 6/ Que penses-tu (sincèrement, c’est important) de la coupe de cheveux de Vanessa Paradis ?

Franchement, je vois pas pourquoi les gens en font tout un foin. Ca fait 50 ans que ma Mémé a la même, et ça retourne pas les foules…

7/ La première chose que tu fais au réveil ?

J’écoute. Je réalise où je suis, je tente d’évaluer l’heure, puis j’ouvre les yeux, retente d’évaluer l’heure, et regarde le réveil. Puis j’avise.

Si je me lève, la 1ère chose c’est de me mettre un grand splash d’eau fraîche du robinet sur la figure. Et après je fais pipi (je te jure).

8/ Ton geste beauté ?

Le sus-nommé grand splash d’eau fraîche au réveil.

Et aussi toujours me démaquiller avant de me coucher, quelle que soit l’heure.

Et hydrater ma peau.

Mais sinon, le petit truc qui me donne instantanément un petit pep’s, c’est mon trait de liner noir bien appuyé derrière mes binocles de myope qui font des petits yeux. Quand je veux une touche de couleur pour égayer le bazar, c’est souvent des couleurs fofolles sur les ongles, et/ou du rouge à lèvres mat (ou alors du veris à lèvres YSL).

9/ Mémèràchats ou mémèràchiens?

Mémère à chats, mais aussi à chien durant toute mon enfance. En gros mémèràtoutebêteàpoilssauflesrongeursquiontunegrandequeuesanspoils

(Monlolo n’est pas un rongeur, donc ça compte pas)

10/ Ton plat préféré ?

Les abats ! Je suis raide dingue des abats. Mais genre grave. Je me damnerais pour des tripes, je me délecte de boudin avec sa fricassée, je bave devant un tablier de sapeur (quand la plupart de mes copines bave sur un tablier de pompier)

11/ Qui a tué Pamela Rose ?

Joker !

Euh… Kamoulox j’veux dire !

Et qui a tué Laura Palmer, déjà ?

(aaaahhh… L’agent Dale cooper…)

Sur ce, je vais prendre une douche (froide).

Cot !!!